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Union et désunion de la noblesse en parade. Le rôle des Pas d’armes dans l’entretien des rivalités chevaleresques entre cours princières occidentales aux XVe et XVIe siècles (Anjou, Bourgogne, France, Empire)

Date / Heure
Date(s) - 20/11/2018
14:30 - 18:30

Emplacement
Institut Historique Allemand

Catégories


logo du grhisSoutenance de thèse de M. Guillaume Bureaux

 

> le 20 novembre 2018 à 14h30

> Institut Historique Allemand de Paris

Sujet : Union et désunion de la noblesse en parade. Le rôle des Pas d’armes dans l’entretien des rivalités chevaleresques entre cours princières occidentales aux XVe et XVIe siècles (Anjou, Bourgogne, France, Empire)

Sous la direction d’Élisabeth Lalou et codirection de Lydwine Scordia

Présentation

Apparus en 1428 en Espagne, le Pas d’armes est un parfait exemple de l’indéniable intérêt porté par la noblesse, de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance, aux arts martiaux, littéraires et théâtraux. Il s’agit, en réalité, d’une évolution de la joute et du tournoi au cours duquel un ou plusieurs chevaliers est volontaire pour garder un carrefour, une porte ou tout autre lieux symbolique. Pour différencier ces exercices des joutes, les organisateurs publient des chapitres, ou lettres d’armes, plusieurs mois en avance. Ils sont souvent constitués de deux parties, la première venant placer les chevaliers assaillants et défenseurs dans un univers magique et fantastique, le seconde présentant les règles du jeu. Notons également que la majeure partie des Pas plonge les chevaliers dans un monde fictionnel, en particulier inspire de la légende arthurienne, grâce aux chapitres, aux décors et, naturellement, aux costumes.
Témoignages des contacts transculturels existent entre les cours d’Anjou et de Bourgogne avec celles d’Espagne, les Pas d’armes sont organisés à des moments décisifs pour les cours, qu’il s’agisse de mariages, de traités de paix ou d’un temps d’après-guerre ; et tous remplissent un rôle commun : mettre en lumière l’unité chevaleresque autour du Prince et de son pouvoir. Invariablement, c’est le Prince qui sort vainqueur des événements qui ont lieux au sein de sa cour. Il s’agit essentiellement pour le prince de mettre en scène son pouvoir dans ce « jeu-mimique » où l’important n’est pas tant le combat que le spectacle et la mise en lumière du pouvoir princier, tant culturel, financier que militaire.

Jury

  • Élodie Lecuppre-Desjardin (professeur, rapporteuse, Lille III, IRHIS)
  • Rolf Grosse (professeur, rapporteur, Institut Historique Allemand de Paris)
  • Rose-Marie Ferré (MCF, Paris IV)
  • Vanina Kopp (chercheuse invitée, Institut Historique Allemand de Paris)
  • Elisabeth Lalou (directrice de thèse, univ Rouen, GRHis)
  • Lydwine Scordia (ci-encadrante, MCF, univ Rouen, GRHis)

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