Archives

Antonio Gramsci – Vivre, c’est résister

Jean-Yves Frétigné, Antonio Gramsci – Vivre, c’est résister, Armand Colin (collection Nouvelles biographies historiques), 320 p., septembre 2017.

Présentation

Très fréquemment cité, Gramsci est pourtant une des figures intellectuelles et politiques majeures du siècle dernier dont la vie est très peu connue. Contre la présentation d’un Gramsci désincarné ou célébré en héros et martyr du communisme, cet ouvrage entend restituer l’homme en chair et en os, en montrant les étapes successives de son existence de sa Sardaigne natale à la prison fasciste, en passant par ses années estudiantines à Turin et son accession à la direction du Parti communiste d’Italie. Trop souvent réduite à quelques formules incantatoires, sa pensée, désormais considérée comme faisant partie du patrimoine classique des doctrines politiques du XXe siècle, trouve, en effet, sa véritable signification et sa modernité dans le contexte dans lequel elle se déploie.
Dans cette première biographie en français, Jean-Yves Frétigné nous fait découvrir un géant qui, contre Mussolini et Staline, défend un engagement au service d’un projet de renouveau politique adapté aux sociétés occidentales. En condamnant le fascisme et le communisme réel, sa pensée constitue, hier comme aujourd’hui, un remède et un antidote aux dérives et aux dévoiements de l’idéal révolutionnaire.

Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’éditeur.

Table des matières

  • Pourquoi une biographie de Gramsci?
  • De la petite ville sarde de l’enfance et de l’adolescence (1891-1910).
  • A la métropole universitaire et industrielle du Piémont : l’étudiant (1911-1913).
  • Le socialiste (1913-1917).
  • L’expérience de L’Ordine nuovo (1917-1921).
  • V. Giulia : “Il n’y a pas d’amour heureux”.
  • Le leader communiste (1921-1926).
  • Le procès et la condamnation (1926) : “Nous devons empêcher ce cerveau de fonctionner pendant vingt ans” (Benito Mussolini).
  • Le prisonnier infatigable auteur des Cahiers de prison (1926-1934).
  • La campagne internationale pour sa libération et la mort (1934-1937).
  • Une postérité internationale entre adulation et trahison, entre revendication de l’héritage communiste et refus de celui-ci.
  • Gramsci : un penseur toujours actuel?

Comments are closed.