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Byzance après Byzance, Les Byzantinistes d’hier, et d’aujourd’hui (Avec Anne-Marie Cheny) !

L’Empire byzantin a été porté sur les fonts baptismaux en 330 par Constantin le Grand, en fondant Byzance, la nouvelle capitale de l’Empire romain d’Orient. Il devient avec Théodose, puis, en 527, avec Justinien et l’impératrice Théodora, l’épicentre d’une grande civilisation qui va prospérer jusqu’en 1453, date fatidique de la chute de Constantinople. Le « Cercle des Byzantinistes », qui vient d’être publié aux éditions Les Belles Lettres, fait la démonstration que la civilisation byzantine demeure un référentiel paradigmatique pour l’Europe. Pour en parler, Carol SABA reçoit Anne-Marie CHENY, son auteure, maîtresse de conférences en histoire moderne à l’Université de Rouen qui nous parlera de l’invention et du développement des « études byzantines ». Il est question de l’itinéraire de ces lettrés européens qui, en parcourant l’Empire ottoman à la recherche de manuscrits grecs antiques, ont rencontré la civilisation byzantine et contribuèrent, bon gré malgré, à l’invention des « études byzantines ». Parmi eux, on retrouve la figure centrale et cosmopolite de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, passeur de culture, représentant de l’humanisme érudit, prince de la République des Lettres et magistrat provençal descendant d’une riche famille de la noblesse pisane installée en Provence depuis le XIIIème siècle. Il y a aussi Lukas HOLSTE, philologue allemand et bibliothécaire du pape, qui souhaitait travailler sur « la ville et l’empire de Constantinople », mais aussi Louis COUSIN, le premier historien de Byzance, de Montesquieu et de Condorcet. Quelle est l’actualité d’aujourd’hui pour les études byzantines ? Anne-Marie CHENY qui est également l’auteure de « Une bibliothèque byzantine » aux éditions Champ Vallon, vous l’explique dans l’édition n° 118 de l’Orthodoxie, ici et maintenant.

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