Claire Maingon, Edvard Munch, états d’âme, Rouen, éditions des Falaises, 80 p., 07/10/2022
Présentation
Peintre de la mélancolie, de la solitude et de l’angoisse mais aussi peintre de l’âme, Edvard Munch est l’un des grands noms de l’art moderne. Le Cri (1893), son chef-d’œuvre, est aussi célèbre que la Nuit étoilée (1889) de son contemporain Van Gogh, artiste génial et torturé auquel il est parfois comparé. Munch aurait bien pu finir comme ce dernier. Constamment au bord de l’abîme, il traverse la vie en étant marqué par le deuil, poursuivi par la maladie et l’insécurité. Le peintre norvégien doit aussi affronter l’incompréhension du public, parfois le scandale. Rejetant le naturalisme, Munch s’inscrit dans la mouvance expressionniste et symboliste. Peintre littéraire (parfois rapproché d’Ibsen), filant des thèmes obsessionnels, Munch est un brillant coloriste, d’un rare intensité psychologique. Exprimant ses émotions profondes, il fait de son art un véritable outil de catharsis, “un examen de conscience et une tentative de comprendre (ses) rapports avec l’existence”. Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’éditeur. |