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Rémi Dalisson, Guerre d’Algérie, l’impossible commémoration, Armand Colin, 10 janvier 2018.
Présentation
Depuis 1962 et la signature des accords d’Évian, pas une année ne passe sans que la mémoire de la guerre d’Algérie ne revienne dans le débat public, y compris lors des campagnes électorales ou chaque mois de mars, quand des maires refusent de la célébrer. Depuis 1962, pas une inauguration de rue « 19 mars, fin de la guerre d’Algérie » ne se passe sans qu’elle ne soit perturbée par des incidents ou que sa dénomination n’en soit changée lors de «contre-inaugurations». Et les querelles rebondissent jusque dans le domaine éducatif où les élèves de terminale doivent étudier «les mémoires de la guerre d’Algérie». La mémoire du conflit semble donc hanter la société française comme si, entre histoire et mémoire, rien n’avait été encore tranché.
Or, il n’est pas de meilleur indice de cette omniprésence et des enjeux de cette mémoire complexe, loin des simplifications et instrumentalisations dont elle est l’objet, que la question de la commémoration de la fin de la guerre. Dans un pays comme la France, friand de cérémonies publiques et de pédagogie civique par la fête, la question de la commémoration de la fin de la guerre synthétise tous les enjeux mémoriaux, identitaires et historiques de la question algérienne. En replaçant cette «impossible commémoration» dans son contexte national, en étudiant les divers groupes mémoriaux concernés, les nombreux héritages commémoratifs et les pratiques cérémonielles de terrain, Rémi Dalisson montre les stigmates de la guerre, le poids de sa mémoire et son enjeu pour une nation traversée par de multiples interrogations identitaires et un rapport complexe au passé, y compris colonial.
Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’éditeur. |
Table des matières
Les racines du problème commémoratif (1945-1999).
- Des perceptions irréconciliables et douloureuses d’une “non-guerre”.
- Refoulement mémoriel et mémoires de groupes : visions antagonistes.
- La construction d’outils commémoratifs officiels et officieux.
Les enjeux de la commémoration de la guerre d’Algérie (de 1999 à nos jours).
- Les mémoires d’une guerre “reconnue”: le tournant de 1999 et ses pratiques.
- Quelles dates pour quelle mémoire algérienne ?
- Pratiques commémoratives et enjeux de la célébration du 19 mars.
Ludivine Bantigny était l’invité de l’émission “La Fabrique de l’Histoire”, le 9 novembre 2017, sur France Culture. Si l’on parle souvent de l’héritage de Mai 68, quelles étaient les cultures politiques des jeunesses qui se sont mobilisées dans les années 1960 ? Autrement dit d’où est venu Mai 68 ?
Accès au site Internet de l’émission
Christian Lebailly et Mathieu Bidaux, 50 ans de construction navale en bord de Seine – les ACSM et leur cité-jardin (1917-1972), http://www.wormsetcie.com, 414 p., janvier 2021.
Présentation
Cette étude est consacrée à l’histoire des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime depuis leur conception en 1916-1917 jusqu’à leur fusion avec les Chantiers navals de La Ciotat en 1966, puis à leur fermeture définitive le 31 décembre 1972. Elle s’attache également à retracer la vie de la cité-jardin à laquelle les ACSM ont donné naissance. Elle procède de l’analyse de la totalité des fonds d’archives concernant la construction navale et l’urbanisation de la ville du Trait que Worms & Cie a conservés et dont Phoramm Sàrl assure désormais la valorisation. Ces sources ont été complétées par les données extraites des centrales publiques d’archives en France, ainsi que par les renseignements fournis par les articles de presse, etc.
Christian Lebailly, historien de la Maison Worms, est responsable des publications sur www.wormsetcie.com
Mathieu Bidaux, docteur en histoire contemporaine, est entré chez Phoramm Sàrl en 2020 ; il est l’auteur de deux biographies, dont l’une sur André Marie (1897-1974), homme d’État, député de la Seine-Maritime.
Le texte est en libre accès via www.wormsetcie.com. |
Table des matières
Introduction
par Mathieu Bidaux
- “Une activité née soudain dans un coin abandonné”
par Mathieu Bidaux
- 1914-1917 “Nécessités présentes et nécessités d’avenir”
par Christian Lebailly
- 1917-1939 “La transformation d’une commune rurale en un centre industriel”
par Mathieu Bidaux et Christian Lebailly
- 1939-1944 Sous le joug de l’occupant et les bombes alliées
par Christian Lebailly
- 1945-1959 Rennaissance, modernisation et apogée
par Mathieu Bidaux
- 1960-1972 De mal en pis – la fin des ACSM
par Christian Lebailly
Jean-Yves Frétigné, Antonio Gramsci – Vivre, c’est résister, Armand Colin (collection Nouvelles biographies historiques), 320 p., septembre 2017.
Présentation
Très fréquemment cité, Gramsci est pourtant une des figures intellectuelles et politiques majeures du siècle dernier dont la vie est très peu connue. Contre la présentation d’un Gramsci désincarné ou célébré en héros et martyr du communisme, cet ouvrage entend restituer l’homme en chair et en os, en montrant les étapes successives de son existence de sa Sardaigne natale à la prison fasciste, en passant par ses années estudiantines à Turin et son accession à la direction du Parti communiste d’Italie. Trop souvent réduite à quelques formules incantatoires, sa pensée, désormais considérée comme faisant partie du patrimoine classique des doctrines politiques du XXe siècle, trouve, en effet, sa véritable signification et sa modernité dans le contexte dans lequel elle se déploie.
Dans cette première biographie en français, Jean-Yves Frétigné nous fait découvrir un géant qui, contre Mussolini et Staline, défend un engagement au service d’un projet de renouveau politique adapté aux sociétés occidentales. En condamnant le fascisme et le communisme réel, sa pensée constitue, hier comme aujourd’hui, un remède et un antidote aux dérives et aux dévoiements de l’idéal révolutionnaire.
Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’éditeur. |
Table des matières
- Pourquoi une biographie de Gramsci?
- De la petite ville sarde de l’enfance et de l’adolescence (1891-1910).
- A la métropole universitaire et industrielle du Piémont : l’étudiant (1911-1913).
- Le socialiste (1913-1917).
- L’expérience de L’Ordine nuovo (1917-1921).
- V. Giulia : “Il n’y a pas d’amour heureux”.
- Le leader communiste (1921-1926).
- Le procès et la condamnation (1926) : “Nous devons empêcher ce cerveau de fonctionner pendant vingt ans” (Benito Mussolini).
- Le prisonnier infatigable auteur des Cahiers de prison (1926-1934).
- La campagne internationale pour sa libération et la mort (1934-1937).
- Une postérité internationale entre adulation et trahison, entre revendication de l’héritage communiste et refus de celui-ci.
- Gramsci : un penseur toujours actuel?
Bénédicte Percheron, Les sciences naturelles à Rouen au XIXe siècle. Muséographie, vulgarisation et réseaux scientifiques, Collection “Histoire des Sciences et des Techniques” (dir. Françoise Parot), Editions Matériologiques, 710 p., 2017
Présentation
Cet ouvrage interroge et confronte ainsi les relations paradoxales entretenues entre la recherche et la vulgarisation scientifique dans l’agglomération rouennaise au XIXe siècle. In extenso, il offre un panorama des sciences naturelles dans cette ville où les débats scientifiques nationaux, voire internationaux, sont discutés, comme la génération spontanée ou encore l’évolution. L’ouvrage s’intéresse tout d’abord aux origines de la discipline à Rouen, avant 1789, à travers l’étude des premières collections privées, puis publiques spécialisées. Il s’attache par la suite aux structures scientifiques provenant de l’institutionnalisation des sciences naturelles au XIXesiècle : le Muséum d’histoire naturelle de Rouen et les jardins publics locaux. Enfin, il observe les modes et dispositifs de diffusion de cette science, en commençant par son enseignement et le rôle des sociétés savantes locales. Il se focalise de même sur la diffusion des théories scientifiques, les créations muséographiques de la Troisième République et les différents modes d’exhibition du vivant : spectacles anthropologiques, ménageries ou encore parcs zoologiques.
Cette perspective locale permet alors de saisir les enjeux scientifiques, politiques et sociologiques majeurs d’une discipline en pleine structuration. Elle souligne aussi bien les ruptures épistémologiques que les choix formels de la diffusion d’une science singulièrement esthétisée.
Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’éditeur.
ISBN : 978-2-37361-120-5 |
Table des matières
Préface de Guillaume Lecointre (page 5)
Introduction (page 13)
Partie I – Des premières pratiques aux collections publiques municipales : les origines de l’histoire naturelle à Rouen
Chapitre 1 (page 25) Le contexte de l’essor des sciences naturelles à Rouen avant la Révolution française
- Contexte historique général
- Rouen : une ville industrielle importante
- Le commerce maritime en Seine-Inférieure au XVIIIe siècle
- Les ports haut-normands
- Le cas du port de Rouen
- L’histoire naturelle à Rouen avant la Révolution française : état des lieux
- La Renaissance à Rouen : histoire naturelle, érudition et littérature
- Le XVIIe siècle : botanique, alchimie et curiosités
- Les cabinets de curiosités, d’anatomie et de physique à Rouen au XVIIIe siècle
- Collectionneurs, écrivains et amateurs d’art
- L’essor du réseau scientifique en Haute-Normandie au XVIIIe siècle
- L’enseignement de l’histoire naturelle au XVIIIe siècle
- L’enseignement de l’histoire naturelle en France avant la Révolution française
- État des lieux de l’enseignement de l’histoire naturelle à Rouen avant la création de l’école centrale
- Les cours publics d’histoire naturelle à Rouen au XVIIIe siècle
- Le cabinet d’histoire naturelle de Charles Bacheley
- Révolution et sciences naturelles à Rouen
- La création de l’école centrale de Rouen
- Création du cours d’histoire naturelle
- Louis-Benoît Guersant : premier professeur d’histoire naturelle de Rouen
- Programme du cours de sciences naturelles
- Typologie des élèves d’histoire naturelle de l’école centrale
- La première réalisation muséographique publique : le cabinet de physique et d’histoire naturelle de l’école centrale de la Seine-Inférieure
- Le matériel de physique
- Le cabinet d’histoire naturelle
- Des collections hétéroclites
- Conserver les premières collections publiques rouennaises
- Conclusion
Chapitre 2 (page 81) Des jardins privés aux jardins publics
- Le Jardin des Plantes de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen
- Du jardin Bouvreuil à la création du Jardin des Plantes
- Le jardin du faubourg Bouvreuil
- Le Jardin du cours Dauphin
- Des jardins privés au jardin national : un jardin en révolution
- Jacques Varin : portrait d’un jardinier révolutionnaire
- Les saisies révolutionnaires
- Le Jardin national
- Un personnage clef des années 1810-1820 : Alexandre-Louis Marquis
- Les travaux botaniques des sociétés savantes de 1810 à 1828
- Les jardins des congrégations religieuses
- Botanique et monastères
- Du jardin de l’abbaye de Saint-Ouen au jardin de l’Hôtel de Ville
- Un jardin dans la révolution
- Jardins et parcs de loisirs du début du XIXe siècle à Rouen
- La mode des jardins
- Le jardin des plaisirs : le parc de Trianon
- Conclusion
Chapitre 3 (page 127) Du cabinet d’histoire naturelle de l’école centrale au cabinet municipal d’Histoire naturelle de Rouen
- Des Collections fondatrices : les donations Charles-Alexandre Lesueur et Jean-Baptiste Delalande
- La donation Charles-Alexandre Lesueur : un premier pas vers le cabinet d’histoire naturelle municipal
- Le voyage aux Terres Australes
- Les collections de Charles-Alexandre Lesueur à Rouen
- La collection Jean-Baptiste Delalande
- 2] La création du Cabinet d’histoire naturelle de Rouen
- Félix-Archimède Pouchet : premier directeur du Cabinet d’histoire naturelle de Rouen
- Naissance et origines sociales
- Formation
- Personnalité de Pouchet
- L’œuvre de Pouchet
- Pouchet le vulgarisateur
- Le Cabinet d’histoire naturelle de Rouen au couvent de la Visitation
- Vers une politique d’acquisition de collections
- Le devenir du cabinet d’histoire naturelle de l’école centrale
- Les années d’abandon
- La réouverture des cours d’histoire naturelle
- Des acquisitions pour la renaissance de l’enseignement d’une discipline
- Les donations du Muséum national d’histoire naturelle de Paris
- Conclusion
Partie II – L’institutionnalisation des sciences naturelles à Rouen : le Muséum d’histoire naturelle et le Jardin des Plantes (1828-1923)
Chapitre 1 (page 169) Le cabinet d’histoire naturelle de Rouen (1835-1872)
- Le Cabinet d’histoire naturelle de Rouen : la direction Félix-Archimède Pouchet
- Des collections pour l’émulation et la vulgarisation des sciences naturelles
- Une politique municipale volontariste mais limitée
- Des donations pour l’extension des collections
- Marins et collections : du généreux donateur au marchand occasionnel
- Échanges de spécimen et constitution d’un réseau scientifique
- Des marchands pour des achats ponctuels
- Anatomie comparée et paléontologie
- Une galerie pour l’enseignement de l’anatomie
- Une pratique rouennaise de la phrénologie ?
- Craniologie, ethnographie et classification humaine
- De la salle des oiseaux à la galerie d’ornithologie
- Un laboratoire muséographique
- 2] Un institut de recherche
- Pouchet et la revivification des noyés
- La théorie de l’ovulation spontanée
- La théorie de la Génération spontanée
- Bref historique de la théorie
- Rouen, la génération spontanée et le débat Pouchet-Pasteur
- Une école rouennaise de la génération spontanée ?
- Le Muséum d’histoire naturelle de Rouen et la pisciculture
- Le rayonnement du Muséum d’histoire de Rouen
- Félix-Archimède Pouchet et une communauté scientifique nationale
- Les attaches locales : médecins et aides-naturalistes
- Le Cabinet d’histoire naturelle et le milieu littéraire et artistique rouennais
- Un cabinet de recherche tourné vers un réseau international
- Georges Pouchet : le successeur
- Éléments biographiques
- Premiers travaux
- Un début de carrière difficile
- Georges Pouchet et le Laboratoire de pisciculture de Concarneau
- Georges Pouchet : une carrière parisienne
- Georges Pouchet : idées politiques et philosophiques
- Georges Pouchet et le monde littéraire
- Conclusion
Chapitre 2 (page 247) Le Muséum d’histoire naturelle de Rouen (1872-1923). Théories et muséographies
- Georges Pennetier : directeur du cabinet d’histoire naturelle de Rouen
- Naissance, formation et carrière
- Une brève carrière de médecin
- Le professeur
- Le directeur et muséologue
- Le scientifique
- Pennetier : vie sociale et idées
- Sociétés savantes
- Franc-maçonnerie, positivisme et républicanisme
- L’introduction du darwinisme à Rouen
- Sciences et religions à Rouen
- La religion et les naturalistes rouennais
- Du fixisme à la théorie de l’évolution : l’émergence d’un scandale
- De l’homme antédiluvien à l’évolution
- Communiquer au grand public
- Le Muséum d’histoire naturelle de Rouen de 1872 à 1923
- Les années de transition : 1872-1883
- De l’homme antédiluvien à la galerie de géologie
- Un cabinet pour l’exhibition de la faune et de la flore locales
- Histoire naturelle appliquée au commerce et vitrine de la colonisation
- Les débuts de la naturalisation des grands spécimens à Rouen
- Vers une diversification des collections
- La réorganisation du Muséum d’histoire naturelle de Rouen (1883-1893)
- Un tour de la muséographie européenne des sciences naturelles
- Des salles pour l’évolution et la colonisation
- Un muséum pour une leçon d’entomologie agricole et industrielle
- L’œuvre muséographique de Pennetier : le muséum en 1900 (1894-1923)
- Les grands travaux
- Des collaborateurs pour une rénovation de taille : Eugène Mesnard et Albert Cléron
- Le muséum de 1914 à 1923
- L’impact du Muséum d’histoire naturelle de Rouen en 1900
- Conclusion
Chapitre 3 (page 345) Du Jardin botanique aux squares et promenades publiques. Recherches scientifiques et esthétique paysagère
- Le Jardin des Plantes au Trianon
- Les projets de déplacement
- Des débats houleux
- Le déménagement et l’aménagement
- La classification du Jardin des Plantes
- L’ouverture au public
- Création de la grande serre
- Une institution enseignante
- L’école de botanique de Rouen
- L’École d’arboriculture : une création originale
- 1850-1880 : un jardin pour la botanique et l’étude des cultures
- Vers une réorganisation du Jardin des Plantes
- Un jardin oublié
- D’une institution scientifique à un parc ornemental : 1881-1923
- Un nouveau directeur pour la rénovation d’un parc : Émile Varenne
- L’école de botanique à la fin du XIXe siècle
- De la collection privée aux collections publiques : le don au Jardin des Plantes
- Un parc pour les loisirs et l’ornementation
- De 1895 à 1904 : la direction Leleu
- Un tournant dans l’histoire du jardin : la direction de l’architecte Louis Trintzius
- De la guerre aux années de renaissance du Jardin des Plantes
- De la botanique à l’horticulture à Rouen au XIXe siècle
- Des sociétés pour l’essor de la botanique pratique à Rouen au XIXe siècle
- La Société centrale d’agriculture de Seine-Inférieure et la botanique
- La Société centrale d’Horticulture de Seine-Inférieure
- Cercle pratique d’horticulture et de botanique de Seine-Inférieure
- De la colonie agricole du Petit-Quevilly aux jardins ouvriers
- La culture des roses à Rouen
- La constitution d’herbiers à Rouen au XIXe siècle
- Les squares à Rouen sous le Second Empire : de la botanique à l’hygiène publique
- Le square Solférino
- Un jardin pour l’« air, la lumière et le mouvement »
- La diffusion d’un modèle
- Des squares pour une mise en valeur patrimoniale
- Des squares aux espaces verts
- Des jardins publics pour les populations ouvrières
- Le square à Rouen : un gain pour l’hygiène, une perte pour la botanique ?
- Conclusion
Partie III – La diffusion des sciences naturelles à Rouen
Chapitre 1 (page 433) Enseigner et étudier les sciences naturelles à Rouen au XIXe siècle
- Histoire naturelle et enseignement médical
- L’école d’anatomie artificielle de Rouen
- Vers la création d’une école d’anatomie artificielle
- Organisation et ouverture
- Une technique mixte pour un résultat réaliste
- L’enseignement des sciences naturelles au sein des écoles de médecine
- 2] Enseigner les sciences naturelles dans les établissements primaires, secondaires et specialisés
- Vers une compréhension de la nature : l’enseignement primaire
- De l’histoire naturelle à la leçon de choses
- L’enseignement secondaire
- Du Lycée de Rouen au Lycée Corneille
- L’enseignement privé de l’histoire naturelle
- Enseigner aux femmes les sciences naturelles à Rouen
- Du musée scolaire à l’exposition scolaire
- Les écoles spéciales et les cours préparatoires à l’enseignement supérieur
- Les cours municipaux d’histoire naturelle : l’émergence du cours de zoologie
- L’école départementale d’agriculture et d’économie rurale
- L’école préparatoire supérieure des sciences et belles-lettres de Rouen
- L’École primaire supérieure professionnelle
- Les écoles supérieures de commerce et d’industrie
- La Franc-maçonnerie et l’éducation populaire
- Sociétés savantes : étudier et diffuser
- Sociétés, humanisme et enseignement
- L’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen
- La Société libre d’émulation de la Seine-Inférieure
- La Société des amis des sciences naturelles de Rouen
- Une société pour une sociabilité scientifique
- Une société pour un inventaire de la faune et de la flore normandes
- De la géologie à la préhistoire
- Henri Gadeau de Kerville et la Société des amis des sciences naturelles
- 1913 à 1923 : une société vieillissante
- Les sociétés d’histoire naturelle dans les environs de Rouen
- Les sociétés zootechniques et agricoles
- Des sociétés pour une sociabilité intellectuelle et scientifique
- Vers la notion de protection de la nature
- Conclusion
Chapitre 2 (page 527) Nouvelles théories et créations institutionnelles de la seconde partie du XIXe siècle
- Du darwinisme au transformisme à Rouen
- Hétérogénie et néolamarckisme à Rouen
- Darwinisme et transformisme : pour une renaissance de l’hétérogénie ?
- Rouen et le néolamarckisme
- Société, darwinisme et transformisme
- Anticléricalisme, Libre-Pensée et théories scientifiques
- Vers un darwinisme social à Rouen ?
- Discours autour de l’hérédité
- Diffuser par la littérature : les écrivains rouennais et l’évolution
- Le Musée d’Elbeuf et les collections d’histoire naturelle
- La création du musée d’Elbeuf
- De la collection privée à l’édification d’un musée public
- Le musée d’Elbeuf et les sociétés savantes
- Léon Coulon et le musée d’histoire naturelle d’Elbeuf
- Nouvelles institutions de recherche et nouvelles institutions muséales
- Le laboratoire régional d’entomologie agricole de Seine-Inférieure
- Le Musée Flaubert et d’histoire de la médecine
- Conclusion
Chapitre 3 (page 583) Exhibitions animales et humaines : classer le vivant au XIXe siècle
- Exhiber l’animal : les collections zoologiques vivantes à Rouen
- Les animaux à Rouen au XIXe siècle
- Exhiber l’animal : l’émergence d’un nouveau genre de spectacle
- Exhiber le marin
- La Foire Saint-Romain
- Les ménageries et le Muséum d’histoire naturelle de Rouen
- Les Rouennais et la foire Saint-Romain
- Définir et classer l’altérité à Rouen
- L’émergence des spectacles
- L’altérité à la Foire Saint-Romain
- Diffuser le savoir scientifique : les cabinets anatomiques ambulants
- Construire l’image du sauvage à Rouen
- L’exemple du Buffalo Bill’s Wild West
- Créer l’image des colonies à Rouen
- L’exposition nationale et coloniale de Rouen de 1896
- L’exposition coloniale ethnographique de Rouen, 1903
- Vers la création d’un parc zoologique
- Les prémices d’une collection publique : les espèces vivantes au Muséum d’histoire naturelle de Rouen
- Projet de création d’un parc zoologique à Rouen
- Les expositions zoologiques et florales au Jardin des Plantes de Rouen
- La création du parc de Clères
- Jean Delacour et la création d’un parc animalier
- La construction d’un parc zoologique et floral
- La constitution des collections
- Conclusion
Conclusion générale (page 645)
- De la génération spontanée à la notion d’évolution
- Une science pour le progrès de l’agriculture et de l’industrie
- De l’enseignement spécialisé à la vulgarisation grand public
- Les limites de la vulgarisation scientifique
- Notices biographiques (page 657)
- Liste des illustrations (page 689)
- Index (page 693
Michel Biard et Eric Vuillard étaient les invités de l’émission “La Fabrique de l’Histoire”, le 11 septembre 2017, sur France Culture, pour parler de ces femmes et de ces hommes anonymes, qui ont fait la Révolution française.
Accès au site Internet de l’émission
Michel Biard, Terreur et Révolution française, UPPR Editions, 2017 (version en chinois).
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Depuis nombre d’années, un débat agite les historiens sur l’origine et la nature des rapports qu’ont entretenu la Révolution française et la Terreur. De nombreux amalgames et approximations historiques, du reste, vont jusqu’à confondre la “terreur” et les terrorismes actuels. Peut-on réduire la période à ses violences ? Y aurait-il une “politique” – et donc un “système” organisé – dite “de la Terreur”? Et quel fut alors le rôle des émotions collectives ? A l’occasion d’analyses particulièrement fines et de rappels historiques précis, Michel Biard développe une réflexion ambitieuse pour faire le point sur ces questions, au-delà de tout parti pris idéologique : à cette condition seulement peut-on essayer de comprendre comment, à une époque, la France a pu être en même temps fraternelle et fratricide.
Un ouvrage magistral et décisif sur un thème fondamental de notre histoire – et propre à éclairer notre tragique actualité.
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Plus de renseignements sont disponibles sur le site de l’éditeur.
Pierre Mileo – Journée d’études des doctorants “Empires et impérialismes : Etats, guerres, sociétés, patrimoines” du 5 avril 2017
Télécharger (PDF, Inconnu)
Ludivine Bantigny, Fanny Bugnon et Fanny Gallot (dir.), « Prolétaires de tous les pays, qui lave vos chaussettes ? » Le genre de l’engagement dans les années 1968, Presses Universitaires de Rennes, 260 p., 2017
Présentation
Les « années 1968 » ont-elles été une époque de contestation des rôles de genre, des stéréotypes sexués ou des clichés virilistes ? Pour le savoir, ce livre veut saisir l’influence du genre dans les multiples formes de positionnement et de conflictualité politique, dans les organisations syndicales comme les groupes et partis politiques, les mouvements associatifs et les collectifs militants, dans cette période marquée par de nouvelles dynamiques féministes.
Avec le soutien d’EFiGiES, de l’Institut de recherche interdisciplinaire homme société (IRIHS) et le groupe de recherche d’Histoire de l’université de Rouen.
ISBN : 978-2-7535-5231-9
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Table des matières
- Ludivine Bantigny, Fanny Bugnon et Fanny Gallot, Introduction Le genre de l’engagement. Enjeux historiques et politiques
Première partie : Intersections
- Caroline Rolland-Diamond, « I am a man ! » L’engagement des femmes noires américaines dans le combat pour l’égalité et la justice dans les longues années 1960
- Myriam Paris, « Tant que notre peuple sera accablé par le colonialisme » : féminisme et lutte pour l’autodétermination à la Réunion (1958-1981)
- Andrea Cavazzini, Le mouvement des femmes et la « séquence rouge » italienne Réflexions et remarques
- Anna Frisone, Dévoiler le genre dans la lutte de classe Le féminisme syndicaliste en Italie dans les années 1970
Deuxième partie : Genre, violence et révolution
- Ophélie Rillon, Abolir la gérontocratie patriarcale ! Une révolution maoïste au Mali (1966-1968) ?
- Dominique Grisard, Histoire du savoir, terrorisme et genre
- Cristina Scheibe Wolff, « La jeune fille au regard clair. » Être une femme dans la gauche armée du Cône Sud de l’Amérique dans les années 1970
- Maritza Felices-Luna, Le Sentier lumineux et l’utilisation du genre dans l’anéantissement du politique
Troisième partie : Le genre des organisations
- Fanny Gallot, Le « travail femme » quotidien de « Révo » puis de l’OCT dans les entreprises (1973-1979)
- Vincent Porhel, Femmes et militantisme au sein du PSU lyonnais
- Massimo Prearo, La construction de la « militance » gaie et lesbienne dans les années 1970 en France
- Manus Mc Grogan, « Chasser le flic viril de sa tête » : mouvements de libération contre mao-spontex dans l’après-Mai 1968
Quatrième partie : Genre, carrières et trajectoires
- Ève Meuret-Campfort, Comment de jeunes ouvrières nantaises entrent-elles en lutte dans les années 1968 ? Le cas de l’usine Chantelle de Saint-Herblain
- Vincent Gay, Dirigeante par défaut ? Une syndicaliste au milieu des hommes
- Claire Blandin et Bibia Pavard, Un féminisme d’opportunité Elle et Marie-Claire dans les années 1968 : genre, profession et engagement
Cinquième partie : Prises de parole et mises en scène
- Ludivine Bantigny, Le genre de l’événement : féminin/masculin en mai-juin 1968
- Frédéric Thomas, Des hommes à la caméra ? Représentation et reconfiguration de l’engagement au prisme du genre dans Tout va bien (1972) et Camera sutra… ou les visages pâles
- Lorraine Wiss, « Penser les prises de paroles féministes au théâtre en période de lutte » : analyse d’une série de sketches du Mouvement de libération des femmes
- Michelle Zancarini-Fournel, Conclusion
Plus d’informations sont disponibles sur le site Internet de l’éditeur.
Jean-Numa Ducange, Jules Guesde, l’anti-Jaurès ?, Armand Colin, 256 p., avril 2017
Jules Guesde est l’une des personnalités les plus marquantes de la gauche française et l’une des plus controversées. Militant infatigable et brillant orateur, il est l’un des premiers à introduire la pensée marxiste en France et à vouloir structurer le monde ouvrier par un parti politique afin de s’opposer au capitalisme. Malgré son intransigeance et son dogmatisme, Jean Jaurès choisit de s’allier avec lui. Le “guesdisme” fut ainsi déterminant dans la fondation du parti socialiste français et son vocabulaire de la “lutte des classes” aura marqué tout le XXe siècle.
Dans cette biographie originale, Jean-Numa Ducange nous fait découvrir cet homme politique hors normes de la Troisième République, trop souvent méconnu, et qui aura pesé de tout son poids dans l’histoire du socialisme en France. |
Table des matières
- “L’apôtre du quatrième Etat” (1845-1880).
- “Le génie de la simplification” : Guesde fondateur du premier parti socialiste (1880-1893).
- “Le glacial frisson de l’irréconciliable” : Guesde au Palais-Bourbon (1893-1998).
- “Enfin nous avons tranché la corde” : L’homme des refus (1898-1905).
- “Je suis resté un insurgé” : Guesde dans le parti unifié (1905-1914).
- “Lui absent ce n’est plus cela (…)” : Guesde Ministre et gardien de l’unité (1914-1922).
- “L’éternel guesdisme” : Héritages et empreintes du prophète.
- Conclusion.
- Guesde dans l’histoire.
- La mémoire discrète.
- Épilogue. “Que belle restitution d’énergies dogmatiques”.
Plus d’informations sont disponibles sur le site Internet de l’éditeur.
EAN : 9782200274719
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Publications des doctorants
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