Rémi Dalisson, Guerre d’Algérie, l’impossible commémoration, Armand Colin, 10 janvier 2018.
Présentation
Depuis 1962 et la signature des accords d’Évian, pas une année ne passe sans que la mémoire de la guerre d’Algérie ne revienne dans le débat public, y compris lors des campagnes électorales ou chaque mois de mars, quand des maires refusent de la célébrer. Depuis 1962, pas une inauguration de rue « 19 mars, fin de la guerre d’Algérie » ne se passe sans qu’elle ne soit perturbée par des incidents ou que sa dénomination n’en soit changée lors de «contre-inaugurations». Et les querelles rebondissent jusque dans le domaine éducatif où les élèves de terminale doivent étudier «les mémoires de la guerre d’Algérie». La mémoire du conflit semble donc hanter la société française comme si, entre histoire et mémoire, rien n’avait été encore tranché. Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’éditeur. |
Table des matières
Les racines du problème commémoratif (1945-1999).
- Des perceptions irréconciliables et douloureuses d’une “non-guerre”.
- Refoulement mémoriel et mémoires de groupes : visions antagonistes.
- La construction d’outils commémoratifs officiels et officieux.
Les enjeux de la commémoration de la guerre d’Algérie (de 1999 à nos jours).
- Les mémoires d’une guerre “reconnue”: le tournant de 1999 et ses pratiques.
- Quelles dates pour quelle mémoire algérienne ?
- Pratiques commémoratives et enjeux de la célébration du 19 mars.