En 1917, le ministère français des Beaux-Arts et de l’Instruction publique envoie plus de 90 artistes au front pour témoigner plastiquement de la guerre. Ces artistes, souvent postés dans une zone située entre l’arrière et le front, dépeindront non pas la guerre mais leur guerre. D’autres artistes, ceux de la génération du feu, comme l’allemand Otto Dix, livrent un témoignage sur le vif d’artiste-soldat. Autant d’œuvres qui inscrivent une rupture dans l’évolution plastique de ces artistes.
Interview / Claire Maingon
Date : 2013