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Outils, méthodes, sources et concepts pour l’étude des temps révolutionnaires

Date / Heure
Date(s) - 15/05/2018
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Bâtiment Robespierre

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Journée d’étude des jeunes chercheurs du GRHis EA3831

Université de Rouen, 15 mai 2018

Bâtiment Robespierre, Salle F101

Présentation

Cette journée d’étude des jeunes chercheurs et chercheuses du GRHis, organisée par ses doctorants, propose pour sa cinquième année un temps d’échange collectif autour de leurs travaux respectifs. Elle est dédiée aux étudiants en master et doctorat en histoire, histoire de l’art, musicologie, patrimoine et archéologie et travaillant sur toutes les périodes, de l’Antiquité à nos jours. Elle sera l’occasion de mettre en rapport des historiographies séparées mais réunies par un même objet :

De la révolte d’Inaros aux révolutions arabes en passant par les soulèvements et rébellions qui ont traversé les siècles, le monde a connu des ruptures et des dynamiques séditieuses ayant entraîné de profonds changements de l’ordre social et politique, mais aussi culturel, économique, artistique, technique. La polysémie du mot « révolution » permet des études à larges spectres au sein desquelles peuvent varier les échelles et les temporalités.

Les temps révolutionnaires doivent être ici entendus dans un sens large. Pourront tout aussi bien être étudiées les trajectoires individuelles dans ces moments de ruptures que le mouvement social dans son ensemble. Une attention particulière peut être accordée à l’étude de l’engagement des marges notamment à travers le contrôle social et les interactions entre institutions et groupes sociaux en ces temps de contestations. Un intérêt singulier sera accordé à l’étude de la famille, des femmes et du genre. Par ailleurs, l’étude des créations culturelles et artistiques feront partie intégrante de cette journée d’étude, qu’elles soient la décision d’un Etat ou des individus. La communication peut porter à la fois son attention sur les pratiques et représentations des acteurs durant ces mouvements séditieux mais également dans l’imaginaire collectif postérieurs à ces temps d’exception. La journée d’étude permettra d’accorder une place non négligeable à l’histoire de l’art et à la musicologie. Ainsi pouvons-nous nous interroger sur la représentation des révolutions ; que choisit l’artiste d’illustrer, de conserver ou de modifier ? D’autre part, l’objet de la journée d’étude permettra d’évoquer l’« atelier de l’historien » et des nombreux outils dont il dispose aujourd’hui : que ce soit par les révolutions techniques ou épistémologiques qui ont respectivement permis de conserver les documents ou de renouveler les approches historiques. La définition des corpus représente le coeur des travaux des sciences historiques et cette rencontre sera l’occasion d’aborder la constitution desdits corpus et des méthodes employées au regard de l’objet à propos.

Programme

(Télécharger au format pdf)

08h30 – 09h00 Accueil des participants
09h00 – 09h30 Introduction
Jean-Numa Ducange, maître de conférences, histoire contemporaine

Session I. Ouvriers, mouvements ouvriers et révolutions

Présidence : Jean-Numa Ducange, maître de conférences en histoire contemporaine

 09h30 – 10h00 Réception de la Révolution Russe de 1905 dans le mouvement ouvrier de Cisleithanie. Modalités d’usage transnational d’un fait révolutionnaire.
Alexandre Riou, historien
 10h00 – 10h10  Questions
 10h10 – 10h40  « L’affaire de Limoges » : une ville à la pointe des mouvements ouvriers en France au milieu du XIXe siècle.
Pierre Hantz, historien
 10h40 – 10h50  Questions
 10h50 – 11h10  Pause-café

Session II. Révolution de la pensée et des pratiques

Présidence : Enora Le Quéré, maîtresse de conférences en histoire grecque

11h10 – 11h40 Les animaux dans le champ historique : une révolution ?
Clothilde Boitard, doctorante en histoire moderne
11h40 – 11h50 Questions
11h50 – 12h20 Les pratiques guerrières à l’épreuve de la Révolution française : étude de la guerre de siège pour l’année 1793.
Côme Barbaray, master en histoire moderne
12h20 – 12h30 Questions
12h30 – 14h00 Déjeuner

Session III. Arts et révolutions

Présidence : Claire Maingon, maître de conférences en histoire de l’art

14h00 – 14h30 Parcours d’artistes pour une reconnaissance locale à Rouen et au Havre à la fin du XIXe siècle.
Noémie Picard, master en histoire contemporaine
14h30 – 14h40 Questions
14h40 – 15h10 L’Arte Povera : la guérilla artistique.Pauline Khanoyan, master en histoire contemporaine
15h10 – 15h20 Questions
15h20 – 15h40 Pause-café
15h40 – 16h10 Pour Maximilien Robespierre : enjeux musicaux et politiques.
Pietro Mili, doctorant en musicologie
16h10 – 16h20 Questions
 16h20 – 16h50 Conclusions
Marine Simon, Frank-Olivier Poisson-Chauvin, Mélodie Cotard

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