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The French Revolution and Social Democracy. The Transmission of History and Its Political Uses in Germany and Austria, 1889–1934

Jean-Numa Ducange, The French Revolution and Social Democracy. The Transmission of History and Its Political Uses in Germany and Austria, 1889–1934, HaymarketBooks, 2020

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The first full-length study of German and Austrian social-democratic readings of the French Revolution, now available in English.

Beyond France’s own national historiography, the French Revolution was a fundamental point of reference for the nineteenth-century socialist movement. While Karl Marx never wrote his planned history of the Revolution, beginning in the 1880s the German and Austrian social-democrats did embark on such a project. This was an important moment for both Marxism and the historiography of the French Revolution. Yet it has not previously been the object of any overall study. The French Revolution and Social Democracy studies both the social-democratic readings of the foundational revolutionary event and the place of this history in militant culture, as seen in sources from party educationals to leaflets and workers’ calendars.

First published in 2012 as La Révolution française et la social-démocratie. Transmissions et usages politiques de l’histoire en Allemagne et Autriche, 1889-1934 by Presses Universitaires de Rennes in 2012.

 

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Terreur ! La Révolution française face à ses démons

Michel Biard & Marisa Linton, Terreur ! La Révolution française face à ses démons, Armand Colin, 304 p., 2020

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Au cœur de la réflexion sur la Révolution française, la « terreur » constitue une véritable énigme.
Comment cette révolution, qui promeut les Droits de l’Homme, entend réformer la justice au nom des Lumières et convaincre ses opposants par la seule force de la Raison, en vient-elle à mettre en œuvre une terrible répression contre ses adversaires ? La guillotine, initialement conçue pour être un symbole d’humanisation de la peine capitale, devient ainsi un redoutable instrument d’élimination politique et marque en profondeur l’image de la Révolution, mais aussi celle de la France dans le monde.
Fruit d’un prétendu « système » inventé par les vainqueurs de Robespierre, la Terreur est ici saisie dans toute sa complexité, notamment dans ses liens avec l’état d’exception et le Gouvernement révolutionnaire. Cet ouvrage a pour ambition de livrer des éléments factuels et des réflexions qui permettront de comprendre comment ce phénomène de la « terreur » a pu aussi durablement ternir l’image et le souvenir de la Révolution française.

 

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Table des matières

  • Préface de Timothy Tackett
  • La Terreur, un concept imposé par les thermidoriens
  • Que signifie le mot “terreur” au XVIIIe siècle ?
  • Le poids des peurs et des émotions
  • Radicalisation des affrontements et aggravation de la répression
  • Un temps d’exception politique
  • Les luttes politiques au sein de la Convention, un moteur de la “terreur”
  • Paris et la “Vendée” au coeur de la “terreur”
  • Quels bilans ?

Le Temps des cannibales. La Révolution française vue des îles britanniques

Harry T. Dickinson & Pascal DupuyLe Temps des cannibales. La Révolution française vue des îles britanniques, Éditions Vendémiaire, 468 p., 2019

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Sans-culottes assoiffés de sang, jacobins sans foi ni loi, scènes de violences paroxystiques, mais aussi exigences de réformes radicales, engouement pour les droits de l’homme et désir d’égalité : dès 1789, en Grande-Bretagne, les événements révolutionnaires fascinent. Cet attrait, qui se transforme pour beaucoup en une répulsion absolue, va se traduire par des débats aussi bien politiques que philosophiques autour des idéaux venus de France. Une avalanche de caricatures et de pamphlets en offre un témoignage enflammé, de même que toute une culture de l’image et de l’écrit, qui, de Dickens à aujourd’hui, irriguera une représentation sombre et dramatique de cette période charnière de notre histoire.
L’influence de la Révolution outre-Manche ne s’est pourtant pas arrêtée aux polémiques et à la contemplation. Sur tout le territoire du royaume, mais surtout en Écosse et en Irlande, les événements de France ont déclenché des réactions profondes, menant parfois les opposants à la couronne d’Angleterre au bord de l’insurrection, voire de la sécession. En réalité, 1789 a bouleversé l’ensemble de la société britannique, l’obligeant à se positionner, de manière radicale et identitaire, vis-à-vis d’un voisin qu’elle avait appris, depuis un siècle, à admirer autant qu’à redouter.

 

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Les couronnements royaux de Guillaume Ier et de Mathilde (1066, 1068) : la Normandie, l’Angleterre, l’Europe

Annales de Normandie : Les couronnements royaux de Guillaume Ier et de Mathilde (1066, 1068) : la Normandie, l’Angleterre, l’Europe, 2019/1 (69e année), 247 p.

Actes de la journée d’étude du 30 novembre 2016
à l’université de Rouen Normandie,
réunis par Véronique Gazeau et Dan Ioan Mureşan

Sommaire

  • Dan Ioan Mureşan, 950 ans après : de l’actualité d’un passé (re)composé
  • Pierre Bauduin, La Normandie avant 1066 : quelques lectures comtemporaines (1966-2016)
  • Alban Gautier, Harold, Harald, Guillaume et tous les autres : prétentions et prétendants à la succession d’édouard le Confesseur
  • Catherine Letouzey-Réty, Les abbesses de la Trinité de Caen et l’Angleterre
  • Kelly DeVries, «Achilles versus Hector or Aeneas versus Turnus» : the battle of Hastings revisited
  • Pierre Bouet et François Neveux, La Tapisserie de Bayeux et les sources écrites. Deux points de vue complémentaires sur la bataille d’Hastings
  • Dan Ioan Mureşan, Ego Wilhelmus victoriosus Anglorum basileus. Les circonstances de la synthèse impériale anglo-normande
  • Annick Peters-Custot et Fanny Madeline, De Guillaume Ier à Roger II. Autour de l’impérialité des premiers couronnements royaux normands (1066-1130)
  • Jean-Philippe Genet, Guillaume le Conquérant a-t-il rattaché l’Angleterre au continent ? 
  • David Bates, Conclusion
  • Comptes rendus
  • Soutenance de thèse
  • Fabien Paquet, Des crosses et des couronnes. Pouvoirs abbatiaux et pouvoirs royaux dans le diocèse de Rouen (fin du XIIe-milieu du XVe siècle) (Martin Bostal)
  • Ouvrages
    • David Bates, Guillaume le Conquérant (Jean-Philippe Genet)
    • Jean-François Dunyach et Alban Gautier (dir.), Les mondes britanniques, une communauté de destins (Véronique Gazeau)
    • Frédérique Lachaud, Jean sans Terre (Laurence Jean-Marie)

La vallée de la Seine et la seconde révolution industrielle

Olivier Feiertag & Marine Simon (coord.), La vallée de la Seine et la seconde révolution industrielle, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2019, 228 p.

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Depuis 2016, le Parc naturel régional des boucles de la Seine normande est porteur d’un projet, intitulé « Le monde du travail », qui vise à renouveler l’approche de l’histoire industrielle locale. La basse vallée de la Seine est marquée à partir de la première guerre mondiale par une vague d’industrialisation d’un nouveau type jetant les bases de la « seconde révolution industrielle ». L’histoire de cette mutation, relativement moins connue que la première, est au centre des questions de ce volume. Cette problématique nourrit encore les débats contemporains sur le monde d’aujourd’hui. En effet, l’histoire de la seconde révolution industrielle, de son projet de société, de son modèle économique et des modalités de son rapport au territoire, éclaire tout le reste du xxe siècle, de la crise de 1929 à la croissance des Trente Glorieuses. Elle donne également tout son sens à la désindustrialisation qui frappe de plein fouet depuis les années 1970 les territoires usiniers et les sociétés ouvrières locales qui en vivaient.

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Sommaire

  • Avant-propos
  • Préface
  • Introduction

Première partie : Le tournant de la seconde révolution industrielle dans la Basse-Seine

  • Chapitre 1 : La politique de la construction navale de l’État et les Ateliers et chantiers de la Seine-Maritime-Worms & Cie (1917-1966) : entre interventionnisme et libéralisme ?, par Mathieu Bidaux
  • Chapitre 2 : La Normandie dans la Grande Guerre : première région textile de France (1914-1920), par Simon Vacheron
  • Chapitre 3 : L’implantation d’une usine d’hydravions en 1917 à Caudebec-en-Caux et son évolution sous l’impulsion de la famille Latham, par Alain Huon
  • Chapitre 4 : L’usine SECM (ex-Latham) de Caudebec-en-Caux entre 1928 et 1937 : un site soumis à la volonté étatique, par Justin Lecarpentier

Deuxième partie : Points de comparaison

  • Chapitre 5 : La rationalité absente ? Reconstruction et organisation des fonderies ardennaises (1919-1930), par Bruno Prati
  • Chapitre 6 : L’espace saturé par l’industrie : la ria de Bilbao au troisième quart du XXe siècle, par Alexandre Fernandez
  • Chapitre 7 : Anthropo-[Seine] : la strate industrielle de Vitry-sur-Seine dans l’urbanisation du Grand Paris, par Mathieu Fernandez

Troisième partie : Les patrimoines matériels et immatériels de l’industrie

  • Chapitre 8 : L’industrie en Basse-Seine et la question de sa patrimonialisation, par Emmanuelle Réal
  • Chapitre 9 : Le chai à vin de Rouen, par Jean-Bernard Cremnitzer
  • Chapitre 10 : De l’injonction patrimoniale au récit territorial. Dix ans de recherche-action sur le patrimoine industriel et artisanal de la vallée de la Seine, en Seine-et-Marne, par Nicolas Pierrot

Quatrième partie : Un modèle de société industrielle ?

  • Chapitre 11 : Fortune et infortune du paternalisme cotonnier normand en basse vallée de Seine : les établissements Badin et Waddington aux XIXe et XXe siècles, par Yannick Marec
  • Chapitre 12 : Gérer la menace de grève générale dans l’industrie pétrochimique de la basse Seine : l’agitation sociale aux usines Jupiter en 1938, par Guillaume Neveu
  • Chapitre 13 : Paroles ouvrières : étudier les mondes de l’usine par le prisme de la mémoire, par Marine Simon

Cinquième partie : Le patrimoine industriel, gage d’avenir ?

  • Chapitre 14 : L’usine, objet géographique, par François Bost
  • Synthèse des tables rondes
  • Requalifier le patrimoine industriel, une démarche innovante
  • Le patrimoine industriel, un atout pour la reconquête de la Seine ?

Postface

Hannah Arendt, la révolution et les Droits de l’Homme

Yannick Bosc & Emmanuel Faye (dir.), Hannah Arendt, la révolution et les Droits de l’Homme, Paris, Éditions Kimé, 2019, 192 p.

Introduction disponible en ligne ]

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Après Condition de l’homme moderne et La crise de la culture, l’essai De la révolution (1963) est le troisième ouvrage d’une série dans laquelle Hannah Arendt expose le nouveau paradigme du politique qu’elle entend développer ainsi qu’un nouveau paradigme de la révolution. Dans un contexte de Guerre froide, elle propose de tirer les leçons de l’histoire en opposant ce qu’elle nomme le « désastre » de la Révolution française aux leçons d’une révolution supposée réussie, incarnée par la « Déclaration des droits » américaine.
Les contributions des historiens et philosophes réunies dans ce volume, analysent la manière dont Arendt instrumentalise l’histoire des Révolutions américaine et française et se détermine par rapport à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Elles étudient également la place qu’Arendt attribue au peuple au cours de ces processus et dans quel esprit elle se réfère, dans le dernier chapitre de son essai de 1963, aux « conseils » révolutionnaires. La formule arendtienne du « droit à avoir des droits » amorce-t-elle, comme certains le soutiennent aujourd’hui, un tournant politique dans la considération des droits de l’homme ? Ne représente-t-elle pas plutôt une machine de guerre contre la notion même de droit naturel, qui se trouve au fondement de ces droits ? Dès lors, que reste-t-il de l’idée d’humanité dans la perspective construite par Arendt ?
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Les croisades comme guerres impériales. Pour une polémologie de l’impérialité pontificale

Dan Ioan Muresan, membre du GRHis, intervenait dans le cadre du colloque “Imperialiter. L’eschatologie impériale du souverain” qui a eu lieu le 17 octobre 2019. Sa conférence a été filmée et mise en ligne sur le site du Collège de France :

Le peuple souverain et la démocratie. Politique de Robespierre

Yannick BoscLe peuple souverain et la démocratie. Politique de Robespierre, Paris, Éditions Critiques, 2019, 208 p.

Présentation

Depuis plusieurs années, l’actualité résonne d’une crise de la représentation, de la montée de l’abstentionnisme et du désaveu des politiques. Pourtant, ceux qui en appellent aux « valeurs » républicaines s’intéressent rarement à la souveraineté populaire, qui en est pourtant la base, sinon pour la disqualifier comme « souverainisme », « populisme », voire « repli nationaliste ».
Plongeant au coeur des débats politiques qui animèrent la Révolution française, Yannick Bosc analyse l’action de Robespierre qui entre 1789 et 1794 oeuvra sans relâche au triomphe d’une république démocratique contre une république des propriétaires. S’appuyant sur de nombreux articles et discours, l’auteur retrace ce combat politique visant à réaliser en actes la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
De même que les relais du pouvoir ont récemment réduit les Gilets jaunes à une foule informe et haineuse, les thermidoriens qui écrasèrent le mouvement populaire au nom de la bourgeoisie possédante en 1794 nommèrent « anarchie » ce peuple désireux d’agir en souverain. Ainsi, plus qu’une matrice de notre vie politique moderne, la Révolution française reste encore une source d’inspiration pour les combats actuels.

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Table des matières

Introduction
[ Extrait disponible en ligne ]

  • Chapitre I – Le peuple français. Liberté, égalité, fraternité.
  • Chapitre II – Dans une république, les représentants du peuple souverain  sont ses commis.
  • Chapitre III – La vertu politique, l’amour des lois et l’insurrection.
  • Chapitre IV – Constituer un peuple souverain.
  • Chapitre V -L’économie politique populaire : la démocratie pour contrôler le marché.

Épilogue – L’anarchie du peuple souverain.
Repères chronologiques
Index

Michel Biard au colloque “Justice transitionnelle et Révolution française – L’an III (1794 – 1795)”

Michel Biard, Professeur des Universités en Histoire de la Révolution française et membre du GRHis, intervenait à ce colloque du 17 et 18 octobre 2019. Il était organisé par l’Association française pour l’histoire de la justice et la Société des études robespierristes et coordonné par Hervé Leuwers (AFHJ, SER), Virginie Martin (SER, IHMC) et Denis Salas (AFHJ).

Enquêter, écrire, éditer. L’enquête Leopardo et la collection des Documents inédits sur l’histoire de France

Table ronde du CTHS sur les Documents inédits de l’Histoire de France. A l’occasion de l”achèvement de la publication des 10 volumes de l’enquête en Provence de Leopardo da Foligno au XIVe siècle. Intervenaient

  • Thierry Pécout,
  • Marie Dejoux,
  • Claude Gauvard,
  • Olivier Guyotjeannin.

Elisabeth Lalou, responsable de la publication des Documents inédits au CTHS était modératrice.

L’enregistrement en ligne est accessible ici.