Frédéric Cousinié, Gloriae – Figurabilité du divin, esthétique de la lumière et dématérialisation de l’œuvre d’art à l’âge Baroque, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 552 p., 2018.
La Gloire de Dieu c’est en premier lieu le poids et la réputation d’un être dont les qualités supérieures suscitent, en retour, la glorification : rendre Gloire, par les louanges, les chants, les cérémonies, mais aussi par la création artistique. Entre anthropomorphisme et symbolisme, entre matérialité, monumentalité et expansion lumineuse dématérialisée, la Gloire ne se laisse cependant guère aisément appréhender. Où est véritablement « l’œuvre » dans le continuumspatial qui caractérise la Gloire ? Comment percevoir ce qui joue entre focalisation, dispersion de l’attention et éblouissement ? |
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Sommaire
Glorification I. Économie générale de la Gloire : Andrea Pozzo à S. Ignazio (1691-1694)
- Lumen de Lumine
Glorification II. La chapelle Spada/Borromée de S. Maria in Vallicella (1663-1679)
- Le Nom en Gloire
- Maria in Sole
Glorification III. Apothéose et communion des saints dans la Gloire céleste : Giovan Battista Gaulli au Gesù (1672-1685)
- Raptus in Coelum
- Gloire et Lumière