Date / Heure
Date(s) - 11/02/2015
14:00 - 15:00
Emplacement
ESPE Académie de Rouen
Catégories
Par : – Evelyne Toussaint, enseignante-chercheuse en histoire et théorie de l’art contemporain à Aix-Marseille Université ; – Émilie Yaouanq, enseignante, docteur en littérature comparée ; – Pierre Albert Castanet, compositeur et musicologue, enseignant-chercheur à l’université de Rouen, laboratoire GRHIS. |
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Marcel Duchamp, immense provocateur, maniant l’humour subversif – qu’il revendique « philosophique » – , pratique sur le mode inframince l’ironie d’indifférence ou affectionne, dès ses premiers dessins de presse, les calembours douteux et les contrepèteries affligeantes. À dater du jour où il assiste, en 1912, au spectacle d’Impressions d’Afrique de Raymond Roussel, il décide en effet de ne plus rien écrire « qui ne fût accéléré par le grain de sel de l’ironie ».L’humour dans l’œuvre d’Alphonse Allais permet de comprendre comment, par des traits formels tels que la discontinuité et la crise de la représentation, ce directeur de l’école fumiste s’inscrit dans le prolongement du symbolisme, mais annonce à la fois les décalages et l’absurde surréalistes.
L’humour réside dans l’œuvre de Satie, tant au niveau des titres saugrenus que des paratextes insérés à même les partitions. Alphonse Allais disait de l’auteur des Embryons desséchés (pour piano) : « Un musicien ogival et gymnopédique, que j’appelais – j’ai tant d’esprit ! – Esotérik Satie. » |
Le 11 février 2015, à 14h.
A l’École supérieure du Professorat et de l’Éducation, 2 rue du Tronquet, 76130 Mont-Saint-Aignan
Amphi 250
Plus d’informations sur le site de l’Université de Toutes Les Cultures (UTLC).
Cette conférence a été enregistrée en vidéo :