Médias

Archives

La Liberté ou la mort. Mourir en député, 1792-1795

Michel Biard, La Liberté ou la mort. Mourir en député 1792-1795, Paris, Tallandier, 2015.

Michel Biard, La Liberté ou la mort. Mourir en député, 1792-1795, Paris, Tallandier, 2015

Michel Biard, La Liberté ou la mort. Mourir en député, 1792-1795, Paris, Tallandier, 2015

Entre 1792 et 1795, 86 membres de la Convention nationale ont eu une mort non naturelle. Comment sont décédés ces hommes dont la devise était « La Liberté ou la mort » ? Sous le couperet de la guillotine ? Assassinés ? Suicidés ? En prison, en mission ou en déportation ? Pendant deux siècles, l’historiographie s’est emparée de cette question politiquement sensible, avec des visions partisanes : ici favorables aux Girondins, là aux Montagnards, parfois hostiles aux deux. Fondé sur des archives inédites, l’ouvrage présente les rouages juridiques qui ont permis ces éliminations politiques. Le Peletier et Marat sont aussi deux cas célèbres, assassinés en 1793, puis entrés au Panthéon. Mais qui connaît tous les autres itinéraires particuliers ? Plus complexes, ils sont révélés par les sources policières, judiciaires et médicales, et donnent chair au récit. Au fil des chapitres, Michel Biard s’interroge sur les origines et les conséquences de ces morts brutales. Il offre une vision neuve des luttes politiques et des épurations successives de la Convention au temps de la « Terreur »

Informations sur le site de l’éditeur

 

1♦ La Convention nationale, une assemblée meurtrie.

Une décimation de fait. Rythmes et géographie de la mort.
Une mort qui ne frappe pas à l’aveuglette.

2♦ Des Girondins aux « martyrs de prairial » : une historiographie partisane.

Le magasin aux accessoires de la légende dorée.
Un exemple de légende dorée : Le « dernier banquet » des Girondins.

3♦ Arrêter et accuser un représentant du peuple.

Quelle immunité pour un membre de l’Assemblée ?
Décrets d’arrestation, d’accusation ou de mise hors de la loi ?
Des captifs plus ou moins bien gardés.

4♦ Le « rasoir national » ou la mort ignominieuse.

Le temps de l’interrogatoire, ou le champ des possibles restreint.
Des condamnations à mort au terme de quels procès ?
Le « théâtre de la guillotine ».

5♦« Mourir en Romain », le choix du suicide.

Un contexte propice et un profil particulier ?
De la mise en scène aux doutes, quelles traces de l’ultime geste politique ?

6♦ Assassiner un représentant du peuple, un parricide ?

Assassinat, crime de lèse-nation, parricide.
Le Peletier et Marat, deux assassinats lourds de sens politique.
Exécution sommaire et meurtre collectif, deux autres visages de l’assassinat.

7♦ La mort du héros et la mort du proscrit.

Risquer sa vie et périr les armes à la main.
La déportation au service de l’élimination politique, la Guyane et l’invention de la « guillotine sèche ».

8♦ Du récit exemplaire de la mort à la panthéonisation.

Deux représentants assassinés et inhumés au Panthéon.
Les représentants restés aux portes du Panthéon.

Comments are closed.