Pierre Cosme, Néron – Le pouvoir et la scène, Paris, Armand Colin, 208 p., 14/09/2022
Présentation
Mal aimé, Néron (37-68 a.C.) est un des empereurs qui symbolise le plus un pouvoir tyrannique et la folie sanguinaire. Dans ce portrait nuancé, l’auteur remonte aux origines de l’avènement de celui qui est proclamé empereur à 17 ans après la mort de son père adoptif Claude. L’ouvrage interroge la place de Néron dans l’histoire de la dynastie julio-claudienne. Premier empereur à n’avoir pas connu Auguste, il s’y référa régulièrement, même si son exercice du pouvoir s’écarta du modèle légué par son ancêtre. Néron fut aussi un homme de son temps, partageant les goûts et les loisirs des aristocrates de sa génération. Mais, fuyant certaines réalités de la politique, accablé par les difficultés qui s’accumulèrent à partir de l’incendie de Rome en 64, il se donna la mort à 30 ans. L’ouvrage nous invite à découvrir une Rome pleine de complots, de trahisons, de luttes acharnées pour le pouvoir qui pousseront le jeune empereur à faire éliminer parents, amis et jusqu’à sa mère, Agrippine.Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’éditeur. |
Sommaire
- Le sang d’Auguste
- L’élève de Sénèque et d’Agrippine
- Le prince artiste
- La chute de la Maison d’Auguste
- Le monstre était presque parfait