Michel Biard, Philippe Bourdin et Hervé Leuwers (dir.), Dictionnaire des Conventionnels 1792-1795, Centre international d’étude du XVIIIe siècle – c18, 2022, 2 volumes, xxxiv + 1310 p.
Présentation
De l’entrée en république, le 21 septembre 1792, jusqu’à l’amnistie qui espérait une nouvelle fois clore la Révolution, le 4 brumaire an IV (26 octobre 1795), quelque neuf cents hommes ont siégé sur les bancs de la Convention nationale. Ensemble, non sans de profondes divisions, ils ont élaboré les bases d’une constitution démocratique mort-née (juin 1793), établi un «gouvernement révolutionnaire» destiné à «fonder» la république en période de guerre extérieure et intérieure (octobre 1793), puis inventé une république des «meilleurs», celle du Directoire, par la Constitution de l’an III (août 1795). Les hommes qui ont écrit l’histoire de ces trois années majeures demeuraient pour une partie d’entre eux méconnus. Depuis le Dictionnaire des Conventionnels de Kuscinski (1916), œuvre remarquable, mais inachevée et posthume, aucun travail d’ampleur n’avait permis d’examiner leurs parcours. Ces dernières années, les publications du Dictionnaire des Constituants (1991), puis du Dictionnaire des Législateurs (2007), sous la direction d’Edna Lemay, rendaient cette lacune plus visible encore. C’est pour la combler que ce Dictionnaire des Conventionnels, élaboré par une cinquantaine d’auteurs, a été conçu dans le cadre d’un projet financé par l’Agence nationale de la recherche; il retrace le parcours politique de ces fondateurs de la Première République, leurs missions dans les départements ou auprès des armées, leur travail dans les comités, leurs prises de position, leurs conflits et parfois leurs décès tragiques, en mettant les années 1792-1795 en perspective, par la présentation de leur cheminement, avant et après la Convention. Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’éditeur. |
Table des matières
Tome I
- Auteurs
- Principales abréviations
- Introduction
- Repères chronologiques
- Conventionnels Alard-Izoard
Tome II
- Principales abréviations
- Conventionnels Jac-Zangiacomi
- Cartes
- Annexes
Les auteurs
- Serge Aberdam, chercheur retraité au Département des sciences sociales de l’INRA
- Nathalie Alzas, docteure de l’université de Provence
- Gaid Andro, maîtresse de conférences à INSPE, université de Nantes
- Jean Bart, professeur émérite d’histoire du droit, université de Bourgogne
- Cyril Belmonte, docteur de l’université de Provence
- Mathias Berton, docteur de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Serge Bianchi, professeur émérite d’histoire moderne, université Rennes II
- Michel Biard, professeur d’histoire moderne, université de Rouen Normandie
- Bernard Bodinier, professeur honoraire d’histoire moderne, université de Rouen
- Justine Bodnar, master 2, université de Rouen Normandie
- Alexiane Boudaut, master 2, université de Rouen Normandie
- Philippe Bourdin, professeur d’histoire moderne, université Clermont-Auvergne, IUF
- Laurent Brassart, maître de conférences, université de Lille
- Patrice Bret, chercheur honoraire au Centre Alexandre Koyré, Paris
- Emilie Cadio, master 2, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Matthieu Carlot, professeur certifié
- Jean-Luc Chappey, professeur d’histoire des sciences, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Paul Chopelin, maître de conférences, université Jean Moulin Lyon 3
- Guillaume Colot, docteur de l’université de Clermont-Ferrand
- Michel Combet, maître de conférences, université de Bordeaux
- Annie Crépin, maîtresse de conférences honoraire, université d’Artois
- Lorenzo Cuccoli, docteur des universités de Paris 1 et de Bologne
- Vincent Cuvilliers, docteur de l’université d’Artois
- Bernard Dailly, professeur certifié
- Hubert Delpont, docteur de l’université Bordeaux Montaigne
- Robert Demeude, docteur de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Jean-Étienne Dubois, docteur de l’université Clermont-Auvergne
- Anne-Marie Duport, docteure de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Annie Duprat, professeure honoraire d’histoire moderne, université de Cergy-Pontoise
- Pascal Dupuy, maître de conférences, université de Rouen Normandie
- Alain Duran, docteur de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Matthieu Fontaine, docteur de l’université d’Artois
- Bernard Gainot, maître de conférences honoraire HDR, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Daniel Galloyer, professeur agrégé
- Charlotte Goetz-Nothomb, chercheuse de l’équipe Pôlenordgroup, Bruxelles
- André Goudeau, docteur de l’université de Rouen
- René Grevet, professeur honoraire d’histoire moderne, université de Lille
- Samuel Guicheteau, formateur à l’INSPE, université de Nantes
- Jean-Pierre Harbulot, docteur de l’université de Lorraine
- Philippe Jarnoux, professeur d’histoire moderne, université de Bretagne occidentale, Brest
- Jean-Pierre Jessenne, professeur honoraire d’histoire moderne, université de Lille
- Anne Jollet, maîtresse de conférences, université de Poitiers
- Daniel Jouteux, président de la Société des Amis de la Révolution française – Club René Levasseur de la Sarthe
- Maxime Kaci, maître de conférences, université de Franche-Comté
- Isabelle Laboulais, professeure d’histoire moderne, université de Strasbourg
- Christine Lamarre, professeur honoraire d’histoire moderne, université de Bourgogne-Franche-Comté
- Christine Le Bozec, maîtresse de conférences honoraire, université de Rouen Normandie
- Jean-Baptiste Legoff, archiviste-paléographe, Archives départementales d’Indre-et-Loire
- Éric Lem, ambassadeur
- Stefan Lemny, Bibliothèque nationale de France
- Hervé Leuwers, professeur d’histoire moderne, université de Lille
- Guillaume Lévêque, professeur agrégé
- Suzanne Levin, docteure de l’université Paris Nanterre
- Aurélien Lignereux, professeur d’histoire contemporaine, Sciences Po Grenoble – université Grenoble Alpes, IUF
- Nicolas Lumbroso, magistrat, doctorant à l’université de Lille
- Hugues Marquis, docteur en histoire, professeur agrégé à lINSPE, université de Poitiers
- Jean-Claude Martin, attaché de conservation du patrimoine, Archives départementales de l’Orne
- Alain Massalsky, docteur de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Anne de Mathan, professeure d’histoire moderne, université de Caen Normandie
- Guillaume Mazeau, maître de conférences, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Raymonde Monnier, ingénieur de recherche honoraire au CNRS
- Philippe Moulis, docteur de l’université d’Artois
- Matthieu de Oliveira, maître de conférences, université de Lille
- Danièle Pingué, maîtresse de conférences honoraire, université de Franche-Comté
- Frédérique Pitou, professeure honoraire d’histoire moderne, université du Maine au Mans
- Anne Quennedey, docteure de l’université Paris-Sorbonne
- Anne Rolland-Boulestreau, professeure d’histoire moderne, université catholique de l’Ouest, Angers
- Jean-Paul Rothiot, maître de conférences honoraire, université de Nancy
- Catherine Schmidt, docteure de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Côme Simien, maître de conférences, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Cyril Triolaire, maître de conférences, université Clermont-Auvergne
- Bernard Vinot, docteur d’Etat de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne
- Dominique Waquet, chercheur associé, EHESS
- Emmanuel de Waresquiel, HDR, École pratique des hautes études
Suite à une malencontreuse erreur, les notices publiées dans la version imprimée sous le nom de Claudy Valin doivent être attribuées à Hugues Marquis.