Date / Heure
Date(s) - 05/05/2023
8:30 - 17:30
Emplacement
Université de Rouen - Maison de l'Université
Catégories
Programme
- 8h30 : Accueil
- 8h50 : Mot d’introduction par Joann Élart
- 9h00 : Une question d’autorité : le rôle de l’éditeur dans le chemin menant du manuscrit à l’édition musicale
Nicolas Moron (Université de Rouen Normandie – GRHis) - 10h00 : Un objet à la frontière entre le TEI et la MEI, le traité musical : exemple du traité de contrepoint et de fugue de Cherubini
Joann Élart (Université de Rouen Normandie – GRHis) & Maxime Margollé (NTNU – Marie Sklodowska-Curie actions) - 11h00 : Introduction et finalités de la Music Encoding Inititiative (MEI)
Vincent Besson (CESR de Tours) & Kévin Roger (CESR de Tours, Biblissima+)
déjeuner
- 14h00 : Démonstration d’un parcours type en MEI : de l’encodage à la visualisation
Vincent Besson (CESR de Tours) & Kévin Roger (CESR de Tours, Biblissima+) - 15h30 : Introduction au TEI – Guillaume Quéruel (Université de Rouen Normandie, IRIHS)
- 16h30 : Le défis actuels du TEI et de la MEI – Guillaume Quéruel (Université de Rouen Normandie, IRIHS) & Kévin Roger (CESR de Tours, Biblissima+)
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Présentation des intervenants
Vincent Besson. Ingénieur d’études en analyse de sources historiques et culturelles du CNRS depuis 2001, Vincent Besson est responsable du suivi et de la réalisation des éditions de la collection « Épitome musical » du Programme Ricercar, publiée par Brepols publishers et de la revue internationale d’iconographie musicale Imago musicae publiée par la LIM (Libreria musicale italiana). La transcription et la gravure musicale de sources anciennes sont au cœur de son métier. Il participe aux développements et à la mise en place des nouvelles technologies en matière d’édition musicale critique (MEI ). En outre, il prend part aux différents projets de recherches en humanités numériques menés au sein du programme Ricercar.
Guillaume Quéruel. Après un master « Édition, mémoire des textes » obtenu à l’université de Caen, Guillaume Quéruel est devenu en 2012 ingénieur en édition de sources anciennes au Pôle document numérique de la MRSH (UAR 3486 – Université de Caen). Dans le cadre de projets de valorisation et de mise à disposition de données issues de la recherche, il a appliqué les principes de la structuration de contenus en XML propres à l’édition scientifique multi-supports et ainsi mis en œuvre de nombreuses éditions et instruments de recherche virtuels s’adossant aux standards en usage dans le champ des humanités numériques et des métiers de la conservation : la XML-TEI et le XML-EAD. Après un passage au CRH (UMR 8558 – EHESS) en tant qu’agent CNRS où il a participé à la conception de Didomena, l’entrepôt de gestion des données de la recherche de l’EHESS, il est aujourd’hui responsable du pôle « Données et diffusion numériques » de l’IRIHS (FED 4137), composante chargée des missions Humanités Numériques pour les SHS à l’université de Rouen Normandie.
Maxime Margollé. Docteur en musicologie, il a soutenu une thèse de doctorat intituée Aspects de l’opéra-comique sous la Révolution : évolution du goût et du comique aux théâtres Favart et Feydeau entre Médée (1797) et L’Irato (1801) (dir. Jean Gribenski, Poitiers, 2013). Spécialiste de la musique française des xviiie et du xixe siècles, il a enseigné à l’Université de Poitiers, à l’ICP, à l’Université de Lille et a été assistant du conseiller musical au Théâtre du Châtelet. Auteur de plusieurs articles sur la musique en France entre 1780 et 1830, il a fondé en 2013 l’ensemble « Les Emportés » qui redécouvre le répertoire lyrique français des xviiie et du xixe siècles. Titulaire d’une bourse Marie Sklodowska-Curie, il est post doctoral fellow à l’Université de Trondheim en Norvège (NTNU) et a récemment publié la première édition critique du Cours de contrepoint et de fugue de Luigi Cherubini.
Nicolas Moron. Agrégé de musique, Nicolas Moron est maître de conférences au département de musicologie de l’université de Rouen Normandie, après avoir été en poste à l’université de Metz entre 2015 et 2022. Ses travaux portent sur la musique russe du début du xxe siècle et plus particulièrement sur l’étude des manuscrits et du processus compositionnel de Serge Prokofiev. Il s’intéresse aussi à l’édition critique et aux problèmes éditoriaux posés par la musique des xixe, xxe et xxie siècles.
Kévin Roger. Docteur en musicologie, il a soutenu une thèse de doctorat intituée Les modèles de composition du motet au tournant du xve siècle (dir. Daniel Saulnier, Tours, 2021), musicologue médiéviste et chercheur associé au Centre d’études supérieures de la Renaissance, Kévin Roger est membre du comité de pilotage de Musica2, consortium Huma-Num en musicologie. Il travaille également en tant qu’ingénieur d’études dans le cadre du Cluster 6 de l’ÉquipEx Biblissima+ « Les défis du patrimoine musical ».
