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Gaullisme et gaullistes en Haute-Normandie (1969-1992)

Date / Heure
Date(s) - 18/12/2018
14:00 - 18:00

Emplacement
Université de Rouen - Institut de Recherche Interdisciplinaire Homme et Société (IRIHS)

Catégories


logo du grhisSoutenance de thèse de M. Matthieu Colmar

Sous la direction de M. Olivier Feiertag

> le 18 décembre 2018 à 14h00

> Salle 2 de l’Irihs (Mont-Saint-Aignan)

Sujet : Gaullisme et gaullistes en Haute-Normandie (1969-1992)

Présentation

Nombreux ont été les travaux réalisés sur le gaullisme et les gaullistes ces dernières années. Outre les nombreuses études sur le général de Gaulle, ces travaux ont notamment concerné le parti se réclamant de celui qui a lancé l’appel du 18 juin 1940, ainsi que les idées qui composent ce courant de pensée. Il s’agit pour nous de nous intéresser à la période allant du départ du général du pouvoir le 27 avril 1969 jusqu’à l’année 1992, qui voit au niveau national le référendum de Maastricht diviser les gaullistes sur la question européenne et au niveau local l’élection à la tête de la région de Antoine Rufenacht, qui succède à un autre gaulliste, Roger Fossé.
Ici, nous prenons un point de vue original puisqu’il s’agit de faire une étude territoriale d’un parti politique, en prenant comme objet d’étude une région, la Haute-Normandie. C’est pourquoi notre analyse se situe sur plusieurs échelles, du national au municipal, en passant par l’échelle régionale, départementale ainsi que celle de la circonscription et du canton.
Ainsi, un des objectifs est de s’interroger sur la question de savoir s’il y a une certaine singularité du territoire normand par rapport à l’échelon national. Une étude des structures partisanes territoriales nous permet également de voir comment s’organise un parti politique au niveau local, et de constater ou non qu’il y a une indépendance possible par rapport à la structure nationale.
Enfin, nous nous posons la question de savoir ce qu’il reste du gaullisme une génération après le départ de son inspirateur, à travers l’étude des références au général de Gaulle, au gaullisme lui-même, mais également en nous attachant à voir l’évolution des références aux idées qui fondent le gaullisme. De même, l’apparition d’un nouvel acteur dans la vie politique au milieu des années 1980, le Front national, oblige ceux qui se réclament du gaullisme à s’adapter à ce nouvel état de fait.
Pour mener cette étude, au-delà des sources classiques que sont les articles de presse, nous utilisons des sources jamais utilisées jusqu’ici. Il s’agit premièrement des rapports des Renseignements Généraux qui permettent d’avoir des éléments pour définir ce qu’est la vie politique dans un parti politique au niveau local, mais également des archives privées et orales qui permettent de donner un regard neuf sur le parti gaulliste et sur ceux qui le compose.

Jury

  • François Audigier, PR Université de Lorraine
  • Gilles Richard, PR Université de Rennes 2
  • Olivier Feiertag, PR Université de Rouen
  • Christine Pina, PR Université de Nice Sophia Antipolis
  • Yannick Marec, PR Université de Rouen

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