Archives

ELHN Conference 2017 – CFP « Apprenticeship, work and creation in early modern Europe »

Date / Heure
Date(s) - 31/03/2017
0:00

Catégories


via AFHMT – Association française pour l’histoire des mondes du travail

[Aller à la version française]

Coordinators: Anna Bellavitis (Université de Rouen Normandie-GRHis / IUF), Valentina Sapienza (Université de Lille 3-IRHIS)

The education of new generations and the transmission of knowledge and skills from one generation to another is of course the fundament of any society, at any time. Recent historical researches have underlined the complexity of apprenticeship in early modern Europe and also its numerous varieties: apprentices could learn at home, with their parents and relatives, with the master or mistress and his/her family, or in charitable institutions. The topic of apprenticeship is, by its own nature, transversal and needs multidisciplinary analysis. Labour history, history of the techniques, of innovation and artistic creation, history of education and gender and family history are some of the approaches that can be used for a comprehensive study of apprenticeship in early modern Europe.

Some questions that can guide our analysis:

– Apprenticeship and guilds: is it a necessary link?
– Places of apprenticeship: family home, the master’s – or mistress’ – house and workshop, charitable institutions?
– Which knowledge and skills were transmitted to apprentices?
– What was the relation between apprenticeship and innovation?
– What kind of relations could exist – or had to exist – between masters, mistresses and apprentices?
– Was apprenticeship a work relation or a mode of education?
– Who could have access to apprenticeship?
– What happened to apprentices after the end of the apprenticeship period?
– What was the role of apprenticeship in the general economic evolution of early modern Europe and in the « little divergence » ?

If you are interested by these topics, please send an abstract (max 300 words) before March 31st 2017 to

anna.bellavitis[@]univ-rouen.fr and to valentina.sapienza[@]univ-lille3.fr


Coordinatrices : Anna Bellavitis (Université de Rouen Normandie-GRHIS / IUF), Valentina Sapienza (Université de Lille 3-IRIHS)

Il n’est pas nécessaire de rappeler l’importance fondamentale pour toute société et à toutes les époques de la formation des jeunes, qu’elle advienne à l’intérieur des familles, à l’école ou par le biais de l’apprentissage. De nombreuses recherches ont, dans les dernières années, attiré l’attention des historiens et historiennes de la société sur la complexité de la relation d’apprentissage dans l’Europe moderne, et c’est à partir de ce constat que nous ouvrons un appel à communications dans le cadre du Congrès du Réseau Européen d’Histoire du Travail, qui se tiendra à Paris en novembre 2017.

Le thème de l’apprentissage est, par sa nature même, un thème transversal et polymorphe, qui mobilise les catégories d’analyse de l’histoire du travail et des techniques, de l’histoire de la création et de l’innovation  artistique, aussi bien que celles de l’histoire de l’éducation et de ses institutions, de l’histoire de la famille et de l’histoire du genre. Une multiplicité d’approches et de domaines dont il faut tenir compte et qui obligent à adopter une perspective ouverte et résolument comparative à l’échelle européenne.

Parmi les thèmes que nous souhaiterions  aborder :

– Apprentissage et corps de métier : un lien nécessaire ?
– Les lieux de l’apprentissage : famille d’origine, boutique et famille du maître ou de la maîtresse, institutions d’assistance et de charité…
– Quelles connaissances et quels savoir-faire étaient transmis ou transmissibles ?
– Quel lien entre apprentissage et innovation ?
– Quelles relations pouvaient – ou devaient – exister entre maître, ou maîtresse, et apprenti-e-s ?
– L’apprentissage : une relation de travail ou un moyen d’éducation ?
– Qui avait réellement accès à l’apprentissage ?
– Devenir apprenti-e et après ? Que devenaient les apprenti-e-s ?
– Quel est le rôle de l’apprentissage dans les évolutions des économies et des sociétés européennes à l’époque moderne et notamment dans la « little divergence » ?

Si vous êtes intéressée-e-s par cette problématique, envoyez-nous une proposition (300 mots max) avant le 31 mars 2017 à ces adresses : anna.bellavitis[@]univ-rouen.fr et valentina.sapienza[@]univ-lille3.fr

Comments are closed.