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La Souffrance et la Gloire. Le culte du martyre de la Révolution à Verdun

Michel Biard & Claire MaingonLa Souffrance et la Gloire. Le culte du martyre de la Révolution à Verdun, Vendémiaire Éditions, 216 p., 2018

« La République nous appelle,/Sachons vaincre ou sachons périr ! » Ces paroles du Chant du départ révolutionnaire de Marie-Joseph Chénier pourraient, un siècle plus tard, être reprises par les Poilus de 1914. Car les troupes qui se sont fait décimer dans les tranchées de Verdun avaient hérité de 1789 une profonde culture du sacrifice.
Une véritable propagande d’État, nourrie de récits légendaires, de cérémonies commémoratives et de toute une imagerie d’Épinal, a en effet vu le jour dès les premiers combats de la République, en 1792. Elle a durablement façonné l’imaginaire national, dans un culte de la souffrance qui s’est perpétué en 1914-1918, et dont les monuments aux morts témoignent avec une force pathétique. Pour la première fois, deux spécialistes de chaque période collaborent pour révéler les liens sanglants qui unissent Grande Guerre et Révolution française.

 

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Women’s Work and Rights in Early Modern Urban Europe

Anna Bellavitis, Women’s Work and Rights in Early Modern Urban Europe, Palgrave Macmillan, 2018

In the last decades, women’s role in the workforce has dramatically changed, though gender inequality persists and for women, gender identity still prevails over work identity. It is important not to forget or diminish the historical role of women in the labour market though and this book proposes a critical overview of the most recent historical research on women’s roles in economic urban activities. Covering a wide area of early modern Europe, from Portugal to Poland and from Scandinavia to the Mediterranean, Bellavitis presents an overview of the economic rights of women – property, inheritance, management of their wealth, access to the guilds, access to education – and assesses the evolution of female work in different urban contexts.

 

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Table of contents

  • Women Have Always Worked
  • The Gender of Work
  • Working Daughters, Wives, Mothers, Sisters, Widows
  • The ‘Decline Thesis’ and the Guilds: An ‘Accordion Movement’?
  • From Globalisation to Industrialisation
  • Agency and Capabilities: North Versus South?
  • The Right to Learn, the Right to Teach: Intellectual and Artistic Work as a Profession
  • Servants and Slaves
  • Caring and Feeding
  • Midwives
  • Bodies as Resources
  • Learning at Home and on the Shop Floor
  • Women, Families, Guilds and the French Exception
  • Silk and Skill
  • Printed Tracks
  • In the Market Place
  • International Traders
  • Conclusion: Changes and Continuity

Nouvelles perspectives sur les spectacles en province (XVIIIe-XXe siècle)

Joann Élart & Yannick Simon (dir), Nouvelles perspectives sur les spectacles en province (XVIIIe-XXe siècle), Presses universitaires de Rouen et du Havre, 200 p., 2018

Présentation

Ce volume cherche à tracer de nouvelles perspectives pour aborder un espace culturel, la province, renfermant encore bien des zones d’ombre, qu’il s’agisse des publics, des artistes, des affiches, de l’organisation ou du fonctionnement des théâtres et des salles de concert. Dans des perspectives croisées pour les uns ou thématiques pour les autres, le spectacle devient objet d’histoire mettant en jeu plusieurs points de vue, conjoncturel et politique, multipolaire et comparatiste, esthétique et commémoratif, institutionnel et historique. La diversité des approches pluridisciplinaires engage à poursuivre les recherches sur les pratiques et les institutions en province, afin de comprendre les liens qui unissent la capitale et les départements, de mesurer les enjeux locaux en terme de développement culturel à l’échelle d’un territoire, de penser une histoire des spectacles en France enrichie des nombreuses spécificités provinciales.

 

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Sommaire

  • Introduction
  • Cyril Triolaire – Les incidents politiques au spectacle dans les théâtres de province pendant la Révolution française et l’Empire
  • Maxime Margollé – Les enjeux politiques et musicaux d’Adolphe et Clara de Nicolas Dalayrac (1799)
  • Étienne Jardin – L’opéra à tout prix
  • Patrick Taïeb – Les « débuts » à Rouen sous le Second Empire : l’exemple de Célestine Galli-Marié (1861-1862)
  • Yannick Simon – La circulation du modèle des concerts populaires à travers l’exemple du Havre (1892-1913)
  • Bénédicte Percheron – Une parenthèse dans l’histoire du Théâtre des Arts de Rouen : le Cirque (1941-1962)
  • Denis Tchorek – Autour du centenaire de la Révolution : l’invention d’une « histoire de France » dans les programmes de concerts
  • Joann Élart – D’un centenaire à l’autre : les hommages à Pierre Corneille à Rouen entre 1784 et 1884
  • Les auteurs
  • Table des figures et crédits photographiques
  • Index

Le Directoire. La république sans la démocratie

Marc Belissa & Yannick Bosc, Le Directoire. La république sans la démocratie, La fabrique, 304 p. 2018

Présentation

Quelle est donc cette « tyrannie » dont les artisans du Directoire, après Thermidor, voulaient débarrasser la France ? À en croire Boissy d’Anglas, qui rédige la Constitution de l’an III, c’est celle des assemblées primaires, livrées au suffrage universel, où le peuple est « constamment délibérant ». Étrange « dictature », remarquent Yannick Bosc et Marc Belissa, que celle qui favorise la délibération des citoyens, organise l’opposition et autorise les insurrections…

À l’encontre du récit qui fait de la période du Directoire celle du « retour à la normale », les auteurs de ce livre y voient surtout la répression des éléments les plus subversifs de la Révolution : où les Droits de l’homme, rangés au placard des principes abstraits, s’effacent devant le droit des propriétaires ; où l’on décapite l’opposition dans le procès de Babeuf et des « Égaux » ; où l’on confisque la souveraineté populaire dans la confidence des assemblées censitaires ; où les intrigues – et l’armée – demeurent les seuls instruments de régulation politique.

Longtemps boudé par l’historiographie, le Directoire méritait réexamen. Plus qu’une parenthèse entre la Révolution et le Premier Empire, il a été le laboratoire d’une forme de modernité politique, « celle de la république élitiste, parlementaire et colonialiste », dont la formule perdure encore : une république sans démocratie.

 

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Sommaire

  • Introduction — 9
  • I. Thermidor et l’invention du Directoire : le renversement des normes — 23
  • II. La rétractation de l’espace public démocratique — 51
  • III. La construction de l’appareil d’État et de l’ordre social — 79
  • IV. « Bonnes affaires » et misère populaire : la société française sous le Directoire — 101
  • V. La régulation politique — 135
  • VI. Le contrôle de l’ordre social — 161
  • VII. La guerre, la politique de puissance, les colonies — 187
  • VIII. De la guerre générale à la chute du Directoire — 227
  • Conclusion — 261
  • Notes — 269
  • Chronologie — 275
  • Bibliographie — 279
  • Index des noms de personnes – 291

What is work? Gender at the Crossroads of Home, Family, and Business from the Early Modern Era to the Present

Raffaella Sarti, Anna Bellavitis, and Manuela Martini, What is work? Gender at the Crossroads of Home, Family, and Business from the Early Modern Era to the Present, Berghahn Book, New York, 2018

Every society throughout history has defined what counts as work and what doesn’t. And more often than not, those lines of demarcation are inextricable from considerations of gender. What Is Work? offers a multi-disciplinary approach to understanding labor within the highly gendered realm of household economies. Drawing from scholarship on gender history, economic sociology, family history, civil law, and feminist economics, these essays explore the changing and often contested boundaries between what was and is considered work in different Euro-American contexts over several centuries, with an eye to the ambiguities and biases that have shaped mainstream conceptions of work across all social sectors.

 

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CONTENTS

List of Figures and Tables

Introduction: What is Work? Gendered Perspectives between Home, Family and Business from the Early Mordern Era to the Present
Raffaella Sarti, Anna Bellavitis, and Manuela Martini

PART I: SETTING THE SCENE: THE FEMINIST CHALLENGES TO THE “DELABORIZATION” OF HOUSEHOLD WORK

  • Chapter 1. Family Work: A Policy-Relevant Intellectual History
    Nancy Folbre
  • Chapter 2. Productive and Reproductive Work: Uses and Abuses of an Old Dichotomy
    Alessandra Pescarolo
  • Chapter 3. The Home as a Factory: Rethinking the Debate on Housewives’ Wages in Italy, 1929-1980
    Alessandra Gissi

PART II: THE CUNNING HISTORIAN: UNVEILING AND OVERCOMING THE GENDER BIAS OF SOURCES

  • Chapter 4. The Statistical Construction of Women’s Work and the Male Breadwinner Economy in Spain (1856-1930)
    Cristina Borderías
  • Chapter 5. Toiling Women, Non-Working Housewives and Rightful Citizens: Statistical and Legal Constructions of Female Work and Citizenship in Italy
    Raffaella Sarti
  • Chapter 6. The Complexities of Work: Analyzing Men’s and Women’s Work in the Early Modern World with the Verb-Oriented Method
    Maria Ågren
  • Chapter 7. The Visibility of Women’s Work: Logics and Contexts of Documents’ Production
    Margareth Lanzinger

PART III: THE VALUE OF CARE AND UNPAID HOME-BASED WORK: THE ROLE OF THE LAW

  • Chapter 8. Regulating Home Labours: The ILO and the Feminization of Work
    Eileen Boris
  • Chapter 9. Family-Relations Law between “Stratification” and “Resistance”. Housework and Family Law Exceptionalism
    Maria Rosaria Marella
  • Chapter 10. Could Family (Care) Work Be Paid? From French Agricultural Inheritance Law (1939) to Legal Recognition of Excessive Filial Duty (1994)
    Florence Weber

PART IV: CONCLUSION

  • Conclusion: Can We Construct a Holistic Approach to Women’s Labor History over the Longue Durée?
    Laura Lee Downs

Index

Déportations et exils des Conventionnels

François Antoine, Michel Biard, Philippe Bourdin, Hervé Leuwers et Côme Simien (dir.), Des députés entre mobilités choisies et mobilités contraintes. Déportations et exils des Conventionnels (1792-1830), Actes du colloque de Bruxelles, novembre 2016, Paris, Société des études robespierristes, 2018, 264 p.

Présentation

Au fil des recompositions politiques, nombre de Conventionnels ont connu l’exil politique, qu’il soit intérieur (discrétion et effacement de la scène publique étant gages de survie) ou ait conduit à émigrer. Le mouvement le plus massif est provoqué par la loi d’amnistie du 12 janvier 1816, par laquelle Louis XVIII protège “tous ceux qui, directement ou indirectement, ont pris part à la rébellion et l’usurpation de Napoléon Bonaparte, sauf les exceptions ci-après.”. Parmi ces dernières figurent les représentants du peuple favorables à la peine de mort contre Louis XVI et ralliés aux Cent Jours. Ils sont tenus de quitter la France avant un délai d’un mois, perdant au passage leurs droits et biens. Plus de 80% des Conventionnels encore vivants en sont frappés, au nom d’un “crime” jugé inexpiable.

Cent soixante-dix anciens représentants du peuple sont jetés sur les routes, bien que la loi qui les contraint soit appliquée avec un degré de précision variable. Prenant en compte les émigrations successives des Conventionnels, le présent ouvrage, fruit d’un colloque symboliquement tenu à Bruxelles en 2016, propose des réflexions sur les itinéraires des proscrits, leur vie en exil, mais aussi la mémoire et les Mémoires de ce temps passé loin de Paris, voire au-delà des frontières, pour certains jusqu’à la mort, ou jusqu’à ce qu’une nouvelle révolution, en 1830, leur apporte la possibilité d’un retour en France.

 

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Sommaire

  • Introduction par M. BIARD, Ph. BOURDIN, H. LEUWERS

Partie 1. Bruxelles, capitale de l’exil ?

  • Bettina FREDERKING – Qu’est-ce qu’un “Conventionnel “régicide” ? La construction d’une catégorie dans la presse catholique sous la Restauration
  • Maïté BOUYSSY – Barère, exilé exemplaire Wim LEMMENS. Amor patriae. Immortaliser les fléaux de France : Jacques-Louis David à Bruxelles
  • Bernard DANDOIS – Filippo Buonarroti et les Conventionnels en exil à Bruxelles
  • François ANTOINE – Les liens entrel les spéculatioins sur les biens nationaux en Belgique et les Conventionnels exilés

Partie 2. Itinéraires d’exil

  • Philippe BOURDIN. Jacques-Antoine Dulaure, de la Gironde à la Suisse
  • Gonzague ESINOSSA-DASSONNEVILLE – Pierre-Anselme Garrau, l’ermite d’outre-rhin
  • Hervé LEUWERS – La fierté d’être “martyr” (1815-1830). La gloire de l’exil selon l’ancien Conventionnel Merlin de Douai
  • Gaïd ANDRO – L’itinéraire de l’exil : entre dépolitisation et implicite révolutionnaire. Le Conventionnel Joseph Le Maillaud de Locminé à Alost
  • Karine RANCE – “Ils nous parlent de regrets” : Marc-antoine Baudot en exil et l’affrontement de deux visions du monde
  • Jacqueline LALOUETTE – Le premier exil de Carnot : entre incertitudes et ignorances
  • Nicola TODOROV – Carnot à Magdebourg

Partie 3. Exils intérieurs, exils en famille

  • Anne JOLLET – “Est-ce être exilé que de demeurer ? Où commence, où finit l’exil ?”
  • Côme SIMIEN – Les trois montagnes du Conventionnel Gaston : à propos de l’exil intérieur des anciens députes de la Révolution
  • Mette HARDER – Survivre en milleu hostile ? Les relations entre les députés exilés en Guyane, an III-VIII

Partie 4. Mémoires de l’exil

  • Jean-Paul ROTHIOT – Le contexte de la loi du 12 janvier 1816 et son application
  • Jean-Paul ROTHIOT – L’exil interrompu des régicides, “rappelés” en 1818
  • Michel BIARD – Tourne, tourne, la “Lanterne magique de 1793”

La société fluide. Une histoire des mobilités sociales (XVIIe-XIXe siècle)

Richard Flamein, La société fluide. Une histoire des mobilités sociales (XVIIe-XIXe siècle), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 354 p., 2018.

Classes mouvante, classes inquiétantes, pourrait-on dire. Les mobilités sociales n’ont jamais été véritablement un objet historiographique, celles d’Ancien Régime en particulier, volontiers tenues pour inexistantes. Il est vrai que la société dite d’ordres a longtemps servi de contre-modèle, pour ne pas dire de repoussoir, consacrant, dans les sociétés démocratiques, des dynamiques parfois plus supposées que réelles. « La société d’ordres d’Ancien Régime ne connaît guère les mobilités sociales », « le capitalisme dynastique français souffre de la rigidité de ses structures », « le marchand du XVIIIe siècle n’aspire qu’à quitter son état par l’anoblissement de sa lignée », voilà quelques lieux communs mis à mal par le présent livre. L’approche retenue en fait la particularité : délaissant les catégories traditionnelles posées comme a priori, elle offre une matrice fluide du mode de production empirique des mobilités et des identités bourgeoises, par une analyse méticuleuse de ses univers matériels, de ses réseaux de propriétés et de sociabilités. De la Malmaison à la place Vendôme, du négoce normand à la création de la Banque de France, de la traite négrière à l’argent d’Espagne, le livre épouse la formidable ascension de la dynastie Le Couteulx sur sept générations. Il propose, en définitive, un tableau totalement inédit des mobilités sociales bourgeoises, entre 1600 et 1824.

Cet ouvrage propose un tableau totalement inédit des mobilités sociales bourgeoises, entre 1600 et 1824. Les mobilités sociales n’ont jamais été véritablement un objet historiographique, celles d’Ancien Régime en particulier, volontiers tenues pour inexistantes. Le présent livre entend mettre à mal les lieux communs concernant ce phénomène, en suivant l’ascension de la dynastie Le Couteulx sur sept générations.

Avec une préface de Michel Biard.

Coédition avec le Comité des travaux historiques et scientifiques.

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Sommaire

Préface de Michel Biard

« Capital, famille et propriété » : les mobilités structurantes de l’identité bourgeoise

  • La transmission du capital dynastique
  • Une histoire des sièges sociaux
  • Les territoires de la mobilité : une construction sociale de l’espace

Les facteurs fluides de mobilité

  • Morphologie des réseaux en mobilité
  • L’univers matériel d’une ascension sociale
  • Les indicateurs de la conscience de soi bourgeoise

Gender, Law and Economic Well-being in Europe from the Fifteenth to the Nineteenth Century: North Versus South?

Anna Bellavitis (dir.), Beatrice Zucca Micheletto (dir.), Gender, Law and Economic Well-being in Europe from the Fifteenth to the Nineteenth Century: North Versus South?, Routledge, 282 p., 2018

Présentation

This book offers a comparative perspective on Northern and Southern European laws and customs concerning women’s property and economic rights. By focusing on both Northern and Southern European societies, these studies analyse the consequences of different juridical frameworks and norms on the development of the economic roles of men and women.

This volume is divided into three parts. The first, Laws, presents general outlines related to some European regions; the second, Family strategies or marital economies?, questions the potential conflict between the economic interests of the married couple and those of the lineage within the nobility; finally, the third part of the book, Inside the urban economy, focuses on economic and work activities of the middle and lower classes in the urban environment.The assorted and rich panorama offered by the history of the legislation on women’s economic rights shows that similarities and differences runthroughEuropein such a way that the North/South model looks very stereotyped. While this approach calls into question classical geographical and cultural maps and well-established chronologies, it encourages a reconsideration of European history according to a cross-boundaries perspective.

By drawing on a wide range of social, economic and cultural European contexts, from the late medieval to early modern age to the nineteenth century, and including the middle and lower classes (especially artisans, merchants and traders) as well as the economic practices and norms of the upper middle class and aristocracy, this book will be of interest to economic and social historians, sociologists of health, gender and sexuality, and economists.

Table des matières

Introduction: North versus South – gender, law and economic well-being in Europe in the fifteenth to nineteenth centuries (ANNA BELLAVITIS AND BEATRICE ZUCCA MICHELETTO)

PART I – Laws

  1. Community of goods, coverture and capability in Britain: Scotland versus England
    DEBORAH SIMONTON
  2. Between parental power and marital authority: How merchant women stood the test of customary laws in Brittany in the sixteenth to seventeenth centuries
    NICOLE DUFOURNAUD
  3. Exceptional women: Female merchants and working women in Italy in the early modern period
    SIMONA FECI
  4. Married women’s property rights in the nineteenth century in France and Spain: A North–South case study
    MARION RÖWEKAMP
  5. From legal diversity to centralization: Marriage and wealth in nineteenth-century Greece
    EVDOXIOS DOXIADIS

PART II – Family strategies or marital economies?

  1. Marriage, law and property: Married noblewomen’s role in property management in fifteenth-century Norway
    SUSANN ANETT PEDERSEN
  2. Class privileges and the public good: The monti dei maritaggi in early modern Naples
    VITTORIA FIORELLI
  3. Women of high- and medium-ranking officers in the Île-de-France between the seventeenth and eighteenth centuries: What economic agency?
    CLAIRE CHATELAIN
  4. Undivided brothers – renouncing sisters: Family strategies of low nobility in sixteenth- and seventeenth-century Tyrol
    SIGLINDE CLEMENTI

PART III – Inside the urban economy

  1. The ‘egalitarian trend’ in practice: Female participation in capital markets in late medieval Leuven
    ANDREA BARDYN
  2. Women and credit in eighteenth-century Venice: A preliminary analysis
    MATTEO POMPERMAIER
  3. Married women, property and paraphernalia in early modern Scotland 200
    REBECCA MASON
  4. Women at work in a Southern European town: Women, guilds and commercial partnerships in Venice in the
    sixteenth century
    EMILIE FIORUCCI
  5. 14 Law, wives and the marital economy in sixteenth-century Antwerp: Bridging the gap between theory and practice
    KAAT CAPPELLE
  6. Women, law and business formation in early modern Paris
    JANINE M. LANZA
  7. Bankruptcies, a gateway to gender history: The example of women book traders in Paris in the nineteenth century
    VIERA REBOLLEDO-DHUIN

Gloriae – Figurabilité du divin, esthétique de la lumière et dématérialisation de l’œuvre d’art à l’âge Baroque

Frédéric Cousinié, Gloriae – Figurabilité du divin, esthétique de la lumière et dématérialisation de l’œuvre d’art à l’âge Baroque, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 552 p., 2018.

La Gloire de Dieu c’est en premier lieu le poids et la réputation d’un être dont les qualités supérieures suscitent, en retour, la glorification : rendre Gloire, par les louanges, les chants, les cérémonies, mais aussi par la création artistique. Entre anthropomorphisme et symbolisme, entre matérialité, monumentalité et expansion lumineuse dématérialisée, la Gloire ne se laisse cependant guère aisément appréhender. Où est véritablement « l’œuvre » dans le continuumspatial qui caractérise la Gloire ? Comment percevoir ce qui joue entre focalisation, dispersion de l’attention et éblouissement ?

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Sommaire

Glorification I. Économie générale de la Gloire : Andrea Pozzo à S. Ignazio (1691-1694)

  • Lumen de Lumine

Glorification II. La chapelle Spada/Borromée de S. Maria in Vallicella (1663-1679)

  • Le Nom en Gloire
  • Maria in Sole

Glorification III. Apothéose et communion des saints dans la Gloire céleste : Giovan Battista Gaulli au Gesù (1672-1685)

  • Raptus in Coelum
  • Gloire et Lumière

Ludivine Bantigny dans l’émission “Répliques”

Ludivine Bantigny et Emmanuelle Loyer étaient les invitées de l’émission “Répliques” de Alain Finkielkraut, le 2 juin 2018, pour évoquer les raisons qui les ont poussées à s’intéresser aux événements de mai 68.

Plus d’informations peuvent être trouvées sur le site Internet de l’émission.